Mathieu Decottignies-Lafon partage sa victoire avec Julien Marot

Grand Prix de la Côte d’Opale au golf du Touquet (du 19 au 21 octobre 2012)

Dans l’impossibilité de se départager dans un play-off en mort subite à cause de l’obscurité, Mathieu Decottignies-Lafon (St-Saens) et Julien Marot (Marcilly), à égalité avec un total de 208 (- 8), ont été départagés, comme le veut le règlement, sur la dernière carte (68 pour le premier et 71 pour le second). Pourtant, l’un et l’autre ont eu la gagne au bout du putter sur le green du 18 mais aucun des deux n’a réussi à concrétiser cette ultime opportunité de birdie.

Une nouvelle fois, le Nordiste a réalisé le meilleur score de la journée (68) avec cinq birdies (3, 4, 6, 13 et 17) et un seul bogey (3 putts au 8). « Je suis content, indique-t-il. Mais, comme je l’ai déclaré lors de la remise des prix, pour moi il y a deux vainqueurs. Nous méritions cette victoire. Je la partage d’autant plus volontiers avec Julien. Au cours des trois semaines précédant ce Grand Prix, j’avais bien bossé et ce travail a payé. J’ai très bien drivé et me suis mis pas loin des drapeaux. Le chipping a été performant, le putting un peu moins. Je vais m’entraîner de nouveau puis je déciderai si je dispute ou pas la qualification du Masters 13 et le Trophée des Régions. »

Julien Marot a accompli une belle performance au Touquet en signant trois cartes sous le par.

Julien Marot aurait bien aimé terminer seul en tête afin de remporter le premier Grand Prix de sa jeune carrière. Mais, aujourd’hui, les putts ne sont pas tombés. Sur l’aller, le pensionnaire du « Grand Pôle France » s’est procuré quatre occasions de birdie à 3m et moins sans parvenir à les convertir en birdie. A – 1 (birdie 6) après ses neuf premiers trous, il est passé à – 2 à la faveur d’un deuxième au 10. Mais un drive dans un bunker avec une balle plugguée dans la lèvre suivie de trois putts lui a valu un double. Revenu dans le par, Julien a réagi dès le 13 en plantant son coup de fer 8 au poteau. Il a enchaîné sur un nouveau birdie au 14 (- 2). Et, comme après celui du 10, il a pris un double au 16. Il a touché le green du trou suivant en deux et enquillé un putt de 5m pour redescendre à – 1 avant de louper celui du 18 pour s’imposer.

« Avec la nuit, les lignes étaient très difficiles à lire pour lui comme pour moi, précise-t-il. Je suis satisfait de mon tournoi. J’ai effectué une belle performance en signant trois cartes négatives d’affilée (67, 70 et 71). La dernière partie avec Mathieu et Adrien a été très agréable. Je n’ai donc aucun regret. »

En tête dès le premier tour, Adrien Monnier (St-Nom) peut en nourrir, lui. Pénalisé par un putting moins efficace que lors des deux premiers tours, il était pourtant parvenu à demeurer dans la course au titre (- 1 après dix trous). Jusqu’à ce qu’un triple au 14 ne l’en écarte définitivement : « J’ai perdu tout seul, regrette-t-il. J’ai pris le bouillon sur les derniers trous comme cela m’arrive lorsque je relâche ma tension. On apprend tous les jours en golf. »

Il s’est classé troisième en compagnie d’Alexandre Daydou (Cannes-Mougins), lui aussi auteur de trois scores (70, 70 et 71) sous le par. Romain Langasque a pris la sixième place grâce une bonne dernière carte (69), et Julien de Poyen (72), la dixième.

La Belge Joëlle Van Baarle  (220) a gagné avec une confortable avance de dix coups sur Chloé Caron (Bondues). Faustine Lopez (Bondues)  a connu une très mauvaise journée (84) et a fini cinquième.

Les résultats messieurs