Concentration de Français sur le Normandy Shores
South Beach International Amateur au Miami Beach Golf Club et Normandy Shores Golf Club (du 20 au 23 décembre 2011)
À la veille de l’ouverture du tournoi, les dix-sept Français engagés au South Beach multiplient les reconnaissances. Huit d’entre eux ont parcouru le Normandy Shores hier. Jules Bordonado (Saint-Nom-la-Bretèche) a partagé sa partie avec Mervin Rocchi (Ormesson) et Pierre Tillement (Paris Country Club). Ils étaient précédés par Olivier Rozner (RCF La Boulie), Gary Stal (Lyon) et Louis Cohen-Boyer (RCF La Boulie) et suivis par Kevin Turlan et Antoine Schwartz(RCF La Boulie). Une reconnaissance studieuse mais qui a donné lieu à quelques petits matches pour l’agrémenter.
« C’est un très bon parcours, commente Jules Bordonado. Les obstacles d’eau sont très présents sur les mises en jeu mais les fairways sont assez larges. La fin du parcours n’est pas facile avec un par 3 de 220 m à jouer plein vent contre avec le driver puis un par 5 transformé en par 4 pour le tournoi de 515 yards quand même. Quand nous avons terminé, nous avons enchaîné sur une séance de practice sur le Miami Beach GC avec beaucoup de chipping au programme car il faut absolument s’habituer à la qualité de l’herbe très différente de celle sur laquelle nous évoluons en Europe. Les greens sont excellents. Ils tiennent parfaitement la ligne. Les conditions d’entraînement sont optimales avec un practice sur herbe, de très bonnes balles et un super putting-green. Il n’y a que le temps qui n’est pas terrible. La température n’a pas dépassé les 25 degrés ! »
Aujourd’hui, le groupe France (Espana, Saddier, Decottignies-Lafon, Weber et Sordet) emmené par Christophe Pottier effectuera les dix-huit trous du Miami Beach GC.
Antoine Rozner (RCF La Boulie), lui, continue de préparer le Doral. Il a joué hier, sur le Great White, avec le champion de France cadets, Robin Sciot-Siegrist (Saint-Nom-la-Bretèche), Thomas Perrot (Saint-Germain) et Robin Roussel (Ozoir-la-Ferrière).
« Ce golf est incroyable, déclare Antoine. Il n’y a pas de rough. Il est remplacé par du sable dur. C’est très impressionnant. Il est très exigeant à cause de la présence de nombreux et imposants obstacles d’eau. J’ai eu un peu de mal avec mon driving mais le jeu de fers a été plutôt bon. »