Les départs retardés de cinquante minutes et donnés du 4 à Cannes-Mougins
Grand Prix dames de la ligue Paca à Cannes-Mougins (les 16 et 17 février 2013)
Pour éviter d’être confrontés aux mêmes problèmes que l’an dernier, les organisateurs du tournoi ont décidé de réduire le champ de joueuses de 83 à 60 (ce qui ne nuira pas à sa qualité) à l’occasion de la quatrième édition du Grand Prix dames de la ligue de Provence-Alpes-Côte d’Azur.
Cette sage décision a pris tout son sens au cours des derniers jours car les températures sont descendues à – 7° dans la Valmasque les obligeant à retarder les départs de cinquante minutes demain matin. Comme l’an dernier, ils seront donnés du trou n°4 pour permettre aux greens des trous n°1, 2 et 3 de dégeler.
Neuvième en 2012, Camille Chevalier ne s’est pas fixé d’objectif de résultat pour son deuxième tournoi de la saison après les Internationaux du Portugal : « Je vais essayer de faire de mon mieux, confie l’Aixoise. Je verrai en fonction de la qualité de mon jeu. Il me faut également retrouver l’esprit de compétition. » À son retour du Portugal, elle s’est surtout entraînée au putting, plutôt médiocre sur les greens du Montado Golf Club : « J’ai tiré de précieux enseignements de ce tournoi, ajoute-t-elle. Le principal est que ma technique a manqué de solidité surtout dans le vent au dernier tour. Et, sur le retour, j’ai perdu mes moyens et confiance. J’ai terminé en vrac. »
Marion Benzekri cherchera avant tout à se faire plaisir sur le parcours.
Sélectionnée en équipe de France pour défendre le titre à l’European Nations Championship au mois de mars à Sotogrande, Marion Benzekri arrive à Cannes-Mougins avec un nouveau statut celui de membre de la sélection nationale mais également de meilleure Française au Portugal.
« Ça ne va rien changer pour moi, affirme-t-elle. Je vais aborder ce tournoi sans me mettre de pression, en cherchant avant tout à prendre du plaisir sur le parcours. Je joue mieux, plus relâchée. Je n’aime pas me focaliser sur un résultat. Un top 10, ce serait bien. »
Affichant l’index le plus bas (- 2.1 avec Camille Chevalier) de cette compétition rassemblant onze «négatives» et une quinzaine de joueuses comprises entre 0 et 1, Mathilda Cappeliez a été perturbée dans sa préparation par les abondantes chutes de neige tombées dans sa région. Elle s’est réfugiée dans la grange « practice » de Sabine Etchevers pour taper des balles.
A court d'entraînement, Mathilda Cappeliez testera son jeu à l'occasion de ce Grand Prix.
« Je me suis très peu entraînée, confirme-t-elle. C’était impossible. » Depuis sa participation, le mois dernier, à l’Annika Invitational, la joueuse d’Évian n’a plus disputé de tournois : « Je n’ai pas pu aller au Portugal car je devais passer des examens, précise-t-elle. Ce Grand Prix lui offrira donc l’opportunité de retrouver le parcours et la compétition : « Je manque d’entraînement mais je frappe bien la balle. La reconnaissance d’aujourd’hui s’est bien déroulée. Elle m’a permis de voir un peu où j’en étais. Je suis assez confiante. » À l’occasion de son séjour en Floride, Mathilda a pu prendre une leçon avec l’entraîneur de Shannon Aubert, Henry Reis, au sein de l’académie d’Annika Sorenstam : « La séance a duré plus de deux heures et a été très instructive. J’étais super contente car j’ai appris plein de choses. »
Pour Mathilda Cappeliez et bon nombre d’autres joueuses, ce tournoi et celui de la semaine suivante à Saint-Donat marqueront le vrai début de la saison. Les départs s’échelonneront entre 9h50 et 13h08.
