Céline Boutier a vécu une grande expérience pour son premier British
Ricoh Women’s British Open au golf de St Andrews (du 1er au 4 août 2013)
Poussant son lourd chariot à bagages dans l’aéroport d’Édimbourg, Céline Boutier a quitté l’Écosse ce matin avec d’excellents souvenirs et de belles images en tête.
Pour sa première participation au Ricoh Women’s British Open (grâce à son titre de championne d’Europe 2012), la n°1 française a vécu une grand expérience en passant le cut, d’abord, et en terminant à la 56e place (297, + 9, Lydia Ko et Georgia Hall ont partagé la 42e à + 6), en jaugeant son jeu par rapport à celui des meilleures mondiales qu’elle a côtoyées pendant une semaine au practice et sur le putting-green.
« Je le rejouerai volontiers, avoue la Parisienne. C’était très impressionnant d’évoluer sur le mêmes parcours que les meilleures joueuses mondiales et de m’entraîner avec elles. Je n’ai pas pu trop les observer mais, après mon dernier tour, je suis allée suivre la Norvégienne Suzann Pettersen et l’Américaine Morgane Pressell qui se sont classées à la quatrième place du tournoi remporté par l’Américaine Stacy Williams. J’ai aussi pu remarquer les secteurs de mon jeu que je vais devoir améliorer, en premier lieu le petit jeu. J’ai galéré à St Andrews car les greens sont immenses et parfois nous pouvons avoir des putts de 35m. »
Le parcours de St Andrews préparé pour le British Open n’était pas comparable avec celui sur lequel Céline Boutier avait obtenu la deuxième place avec un total de 213 (- 14) du St Rules Trophy au mois de juin : « Ah non, rien à voir, confirme-t-elle. Pour le St Rules, il y avait sept par 5 et seulement deux pour le British. Et puis la météo avait été beaucoup plus clémente au mois de juin. »
En effet, la Française a disputé son troisième tour dans la tempête. Elle a effectué seize trous avant d’être arrêtée alors qu’elle était + 8 au score : « Ce fut vraiment très dur, confie-t-elle. Nous avons joué pendant quatre heures dans des conditions très difficiles alors que certaines filles n’ont pas pris le départ. Moi, j’ai terminé mes deux derniers trous le lendemain et celles qui n’avaient pas démarré la veille, ont pu joué leur troisième tour sans un souffle d’air. Ce n’était pas juste. »
Après une longue universitaire puis quelques gros tournois en Europe, Céline Boutier va poser les clubs pour deux semaines. Elle a bien mérité quinze jours de vacances. « Je suis fatiguée et j’ai bien besoin de me reposer », reconnaît-elle. Le 24 août, elle s’envolera pour les États-Unis pour la rentrée à l’université de Duke.
En attendant, bonne vacances.