Harry Casey vainqueur en play-off, Perrine Delacour sixième
Duke of York Young Champions Trophy au Royal Liverpool GC (du 13 au 15 septembre)
En tête dès le premier tour avec Perrine Delacour puis Lisa Maguire (à la dérive aujourd’hui avec un 88 et au final une 27e place), les filles n’ont pas réussi à rééditer leur performance de 2009 (victoire de la Thailandaise Moriya Jutanugarn). L’Anglais Harry Casey les en a empêchées en battant l’Espagnole Harang Lee au premier trou du play-off (grâce à un birdie), tous les deux ayant bouclé les trois tours dans le même score (226). À une longueur seulement des deux premiers, le Sud-Africain Haydn Porteous a complété le podium.
Bénéficiant de conditions de jeu beaucoup plus clémentes que les deux jours précédents, cinq joueurs ont rendu des cartes sous le par (un 71 pour le vainqueur et sa dauphine), la meilleure revenant au Japonais Kenta Konishi (68).
Après un aller dans le par (un birdie au 2 et un bogey au 9), Perrine Delacour a signé deux birdies au 11 et au 12 et s’est retrouvée à – 2 pour la journée en deuxième position derrière Harry Casey. Une place qu’elle a conservée jusqu’au départ du 17, un par 4 sur lequel elle a concédé son deuxième bogey. Mais elle a perdu tout le bénéfice de ses efforts sur le 18 avec un triple bogey (74) qui lui a coûté le podium. Cinquième il y a deux ans, la joueuse de Saint-Cloud a dû se contenter d’une sixième place (231).
Émilie Alonso s’est classée 31e (242) avec son meilleur score du tournoi (77) pour finir : « J’aurais pu terminer par deux birdies mais j’ai loupé trois mètres au 17 et deux mètres au 18, explique-t-elle. Pourtant, c’était une journée à jouer sous le par car les conditions étaient bijou. J’ai commis deux ou trois erreurs de stratégie qui m’ont pénalisée. Il faut que je revoie mon grand jeu avec Alex (Alexandre Cardinal, son coach) pour que je puisse adapter mon golf à ce type de parcours. »
Belle réaction aussi de Kenny Subregis avec un 73 qui lui a permis de rejoindre Émilie à la 31e place. Mais le vainqueur de l’European Young Masters regrettait amèrement son 88 d’hier : « J’ai fait n’importe quoi, reconnaît-il. Je crois que je n’avais plus rendu un aussi mauvais score depuis l’âge de 12 ans. Je ne dois plus commettre de telles erreurs et surtout lâcher une partie. C’est un tournoi à oublier très vite. »
Les Internationaux de Turquie, la semaine prochaine, lui en offriront l’opportunité.