Julien Brun : « Tirer des enseignements de cette expérience »
Alstom Open de France au Golf National (du 4 au 7 juillet 2013)
Si un jour, il succède au palmarès de l’Alstom Open de France à Thomas Levet et Jean-François Remésy, Julien Brun se rappellera sans doute de sa deuxième participation au tournoi et de son avant-dernière place avec un score de 159 (+ 17) reléguées au rang de lointain souvenir.
En débarquant au Golf National, l’Antibois savait qu’un gros test de golf l’attendait sur le terrible parcours de l’Albatros ayant renvoyé chez eux Marcel Siem, le tenant du titre, Alvaro Quiros, Jose Maria Olazabal et les deux derniers vainqueurs français. Il a été servi au-delà de ce qu’il espérait ou craignait.
À l’exception de son dernier trou hier, il avait su limiter les effets néfastes d’un mauvais driving sur son jeu et son score (77). Aujourd’hui, sur ses neuf premiers trous (il est parti du 10), le n°1 français a vécu un véritable chemin de croix en enchaînant un double et sept bogeys d’affilée. Il n’a réussi son premier par qu’au 18, son neuvième trou.
« Je me suis retrouvé dans le rough sur tous les trous, indique-t-il. J’ai été incapable de jouer mon jeu. Je ne suis pas arrivé à reproduire les bons coups tapés au practice sur ce parcours très intimidant. J’ai subi une grosse pression et le mental n’a pas suivi. Pour mon niveau d’aujourd’hui, le par des neuf derniers trous se situait à 44″, ajoute-t-il avec ironie.
À + 9, il a mieux négocié son retour sur lequel il n’a abandonné que deux points pour un 82 encore plus frustrant que le 77 de la veille.
« Il y a beaucoup d’enseignements à tirer de cette expérience, poursuit-il. Il faudrait être con pour ne pas y puiser de précieux enseignements pour la suite de ma saison. D’ailleurs, l’an dernier, j’avais construit ma deuxième partie de saison sur les leçons de mon premier Open de France. Il faut en profiter. »
Quentin D’Ursel, aussi, s’en souviendra de son premier Open de France comme cadet au côté de son ami et partenaire à Cannes-Mougins.