La très bonne première journée d’Olivier Rozner
South Beach International Amateur au Miami Beach Golf Club et Normandy Shores Golf Club (du 20 au 23 décembre 2011)
Ni la présence du vent, ni les positions de drapeau délicates sur certains trous n’ont perturbé le jeu bien en place d’Olivier Rozner (RCF La Boulie), auteur de la meilleure carte du premier tour (65, – 5). Tout de suite dans le rythme, le Racingman a réussi deux birdies en trois trous (1 et 3). Mis en confiance par cette bonne entame, il en a ajouté deux autres sur sa carte (6 et 8) pour boucler son aller à 4 sous le par : « Mes mises en jeu étaient performantes, tout comme mon jeu de fer et mon putting, déclare-t-il. En revanche, au retour, j’ai été moins précis avec mes fers et j’ai laissé échapper quelques occasions de birdie comme au 11 et au 13. »
Après quelques pars, Olivier s’est bien relancé au 16, un par 5 touché en deux grâce à un excellent coup de fer 4 : « Ma balle s’est arrêtée à 3 m du mât et j’ai enquillé le putt pour eagle. » Malheureusement, cette superbe série s’est interrompue au 17 où il a concédé son premier et unique bogey de la partie : « Il y avait 215 m pour le drapeau, plein vent contre et j’ai raté un putt de 3 m pour le par. » Ce point perdu l’a sans doute un peu déstabilisé : « Ma mise en jeu du 18 a été horrible et je m’en sors avec un par venu d’ailleurs en enchaînant un coup de wegde (90 m) et un putt. »
Demain, sur le Miami Beach Golf Club, plus compliqué que le Normandy Shores, Olivier Rozner a déjà imaginé la stratégie à mettre en place : « Se montrer patient et jouer simplement, comme aujourd’hui », conclut-il.
Son partenaire de club, Antoine Schwartz (71 aujourd’hui), a très mal débuté en enchainant trois bogeys (2, 3 et 4) : « J’ai commis des erreurs stratégiques à gogo alors qu’habituellement c’est plutôt mon point fort », regrette-t-il. Il a cependant très vite réagi en signant deux birdies consécutifs (5 et 6) puis, sur le retour, au 12 et au 13 pour passer sous le par. Mais, il a mal terminé en prenant deux nouveaux bogeys (15 et 18) : « C’est frustrant, reconnaît-il. Mais j’ai bien senti que je manquais de jeu et d’entraînement en raison de la formation au brevet d’enseignant professionnel que je suis depuis quelques semaines au Golf National. Mon objectif à Miami est avant tout de prendre du plaisir sur le parcours. Si j’y parviens, le score suivra. Ou pas. Je vais surtout faire en sorte de minimiser mes stupides erreurs qui m’ont coûté trois points aujourd’hui. »
Du bon et du moins bon pour Clément Sordet (Ormesson). L’étudiant de Texas Tech a signé un score de 71 : « Avec un double, quatre bogeys et cinq birdies, précise-t-il. J’ai abandonné pas mal de coups en route. C’est dommage. Il faudra mieux jouer demain et rester concentré. »
La patience de Mathieu Decottignies-Lafon récompensée
Deuxième du Junior Honda Classic et vainqueur de la qualification du Junior Orange Bowl Golf International Championship, Mathieu Decottignies-Lafon (Saint-Saens) a poursuivi sur sa bonne dynamique américaine lors du premier tour du South Beach. Pourtant, le Nordiste a peiné au début de sa partie : « Je ne jouais pas bien et les putts ne tombaient pas, commente-t-il. Ça se goupillait plutôt mal puisque je me suis retrouvé + 2 au départ du 13. » Mais, comme pour ses précédents tournois, le grand « Decot » a su rester calme et patient. Et il a été récompensé : « J’ai planté un coup de wedge donné au 13, indique-t-il. Au 14, j’ai enquillé une ficelle de 12 m. Au 16, j’ai failli boîté mon coup de wedge. Sur le trou suivant, j’ai réussi un bon chip-putt avant de conclure par un chip pas évident dans la caisse. Aujourd’hui, j’ai eu un petit jeu de dingue car j’ai loupé huit greens et sur ces trous je n’ai lâché aucun point. Je suis super content. En revanche, j’ai raté deux petits putts et mis une balle dans l’eau à 100 m ce qui signifie qu’il y a une bonne marge de progression. »
Journée de galère pour Adrien Saddier (Ormesson) : « Du 1 au 18 avec un putting hasardeux et aucun bon coup, peste-t-il. Et en plus, le fait de jouer en voiturette casse le rythme de la partie ! »
En ne prenant que cinq greens en régulation, Jean-Pierre Verselin (Ormesson) a dû bien chipper pour éviter la catastrophe. C’est ce qu’il a fait avec douze « approche-putt » et de bons recoveries qui lui ont permis de finir à 73.
Un coup de moins (72) pour Édouard Espana (Bordelais) à cause d’un jeu de fer défaillant qui l’a placé trop loin des drapeaux pour espérer des birdies et de quelques erreurs.