Arnaud Abbas, Elise Genoux et Aurélia Hamm aux commandes
40e coupe Didier Illouz au golf de La Boulie (du 18 au 20 mai 2013)
Pendant que Grégoire Schoeb soigne son poignet droit amoché lors du championnat de France par équipes de 2e division, son ami et partenaire Arnaud Abbas flambe sur le parcours de La Vallée à l’occasion du premier tour de la coupe Didier Illouz.
Le Strasbourgeois a signé le meilleur score (68) de la journée avec trois birdies, un eagle et un bogey. Il a d’ailleurs commencé par le bogey, au 2, avant d’enchaîner les pars jusqu’au 9. La machine a birdies s’est déclenchée dès le premier trou du retour. Ayant sauvé le par sur le 11 grâce à un bon chip-putt après un drive égare, il a bouclé sa partie par deux birdies et un eagle sur les quatre derniers trous : « Je suis content de finir comme ça, reconnaît-il. Pourtant, après le match de l’accession, je me suis reposé. Je suis même un peu surpris par mon score mais, je l’accepte volontiers. »
Deuxième à deux coups du leader, Mathieu Giavazzi a bien négocié les neuf premiers trous (- 3) grâce à un putting performant. Mais, sur le retour, il a connu des difficultés pour tenir son score : « J’étais + 1 au départ du 17 et je conclus par eagle 17 et birdie 18, déclare-t-il. Je suis super content mais le plus dur reste à venir. »
Depuis de longs mois, Thomas Grava collectionne les ennuis de santé. Après avoir été éloigné des practices et des parcours par un sérieux problème au coude, il a été victime d’une mononucléose à la fin de l’année dernière. Et là, il a attrapé la coqueluche : « Je tousse beaucoup et je suis très fatigué, précise-t-il. Le traitement est lourd. Aux Internationaux d’Italie, j’ai perdu au premier tour car j’étais crevé. Je n’avais plus de jambes. J’aurais été incapable de rejouer l’après-midi si je m’étais qualifié. » Pourtant, ce matin à La Boulie, il a joué sous le par (71) grâce à trois birdies (pour deux bogeys au 5 et au 6) : « C’est bon pour le moral car le début d’année a été difficile », ajoute Thomas.
Quatre autres joueurs ont réalisé le même score parmi lesquels Julien de Poyen. Ayant terminé ses examens pour intégrer une université américaine (New Mexico) au mois d’août, le Guadeloupéen s’est remis au golf à fond. Un drive dans les bois au 1 lui a coûté un double. Mais, « De Poy » ne s’est pas affolé. Il a su rester patient lorsque les putts ne tombaient pas en alignant les pars. Une sortie de bunker un peu courte au 14 lui a valu un bogey (+ 3). Il a planté un coup de fer 9 à 2m du mât au 16 pour son premier birdie. Julien a boîté un putt de 10m au 17 et sur le dernier trou, il a déposé son coup de fer 8 à quelques centimètres du trou pour un eagle donné. Un final qui le satisfait pleinement : « Je suis libéré de tous mes examens, confirme-t-il. Je me prends moins la tête. J’aurai les résultats la semaine prochaine. Je suis content de ce 71. Le fonds de jeu est présent malgré le peu d’entraînement de ces dernières semaines. »
Pour Mathieu Decottignies-Lafon, le double tenant du titre, ce fut une journée « parfumerie » ? « J’en ai foutu partout, explique-t-il. J’ai touché deux fairways. » Les occasions de birdie ont été rares car le joueur de Bondues était souvent loin des drapeaux. Après huit pars, il a rentré un putt de 10m au 9 pour son premier birdie. Mais, un putt d’un mètre raté au 10 l’a remis dans le par. Il a concédé un deuxième bogey au 12 puis un double sur le 15 : « J’ai accumulé les mauvais coups et un mauvais choix et de double m’a mis dedans. » Heureusement pour lui, un birdie au 18 lui a permis, avec ce 74, de ne pas se situer trop loin du groupe de tête.
Pas vraiment en confiance avant ce tournoi, Élise Genoux l’a abordé un peu de stressée. Le déroulement de son premier trou l’a confirmé. Mais, ce bogey d’entrée lui a permis de se débarrasser de cette tension. Elle a donc très vite réagi en puttant pour eagle au 4 depuis le bord du green et en remettant son compteur à zéro à la faveur de ce birdie. Un coup de wedge à 1,5m au 9 lui en a offert un deuxième pour passer à – 1. Une mauvaise mise en jeu au 13 l’a pénalisée d’un coup. Mais, un nouveau coup de wedge au drapeau sur le 17 lui a donné l’opportunité de conclure par un birdie et un 71 qui l’a hissée à la première place en compagnie d’Aurélia Hamm et devant une autre « ciel et blanc », Inès Lescudier (72) rentrée des États-Unis. La lauréate de l’an dernier, Charlotte Schmidlin (75) partage la sixième place avec Louise Gateau-Chovelon et Chloé Caron.
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