La course aux sélections est aussi lancée chez les filles
Malgré les longues journées d’entraînement débutant au lever du soleil et se terminant au coucher, les cinq amateurs françaises (Alexandra Bonetti, Céline Boutier, Justine Dreher, Manon Gidali et Manon Mollé) ont été enchantées par leur semaine de stage au Samanah Country Club.
La n°1 française a regretté de n’avoir pu y rester que quatre jours en raison de la rentrée universitaire à Duke prévue le 7 : « C’était intensif mais tout s’est très bien déroulé, commente-t-elle. Il a été différent des précédents car, cette fois, nous étions vraiment autonomes. Nous travaillions et organisions nos journées comme nous le voulions. Karine (Mathiot)nous a laissé gérer notre temps. Moi par exemple, j’avais décidé d’effectuer dix-huit trous le matin afin de me laisser le temps nécessaire dans l’après-midi pour revoir ce qui n’avait pas bien marché au cours de ma partie. »
« Les seules consignes étaient de jouer dix-huit trous par jour et de consacrer une demi-journée à l’entraînement avec une séquence avec moi, ajoute l’entraîneur de l’équipe de France féminine. Le stage a été génial. Nous avons disposé de super installations comprenant une excellente zone de petit jeu, une zone de wedging et un practice doté de bonnes balles ainsi qu’un golf au top avec de très bons greens difficiles. Les filles ont pu accomplir un boulot efficace. Elles en avaient besoin et envie de le faire. »
Les amateurs mais aussi les deux proettes, Isabelle Boineau et Valentine Derrey, ont bouclé toutes leurs journées par une séance de préparation physique : « Chacune d’entre elles respectait son programme individuel et modulait sa séance à sa guise, poursuit Karine Mathiot. L’intensité et le sérieux des journées de travail n’a pas altéré la bonne ambiance régnant au sein du groupe. »
Les jeunes Françaises ont aussi disputé une petite compétition sur trente-six trous. Isabelle Boineau a réalisé le meilleur score.
Karine Mathiot se rendra à la fin du mois à Orlando où elle organisera un nouveau stage auquel elle a convié Alexandra Bonetti, Céline Boutier et Justine Dreher. Doit-on l’interpréter comme un message adressé à toutes les joueuses désireuses de participer aux championnats d’Europe et du monde afin qu’elles se remobilisent ? Sans doute car, comme chez les garçons, les prétendantes à l’équipe de France dames, en cette année exceptionnelle avec deux échéances majeures, ne manquent pas. La course aux sélections est donc lancée !