Quatre jours intensifs et enrichissants pour les « Frenchies » à Terre Blanche
Julien Brun, Louis Cohen-Boyer, Julien Marot, Clément Sordet et Joël Stalter n’ont pas chômé durant le stage organisé par le staff de l’équipe de France à Terre Blanche. Pendant quatre jours, ils ont alterné les séances techniques, physiques, mentales, et les parcours.
« Comme lors du précédent stage au Texas, le but était de leur donner toutes les clés afin qu’ils puissent travailler en toute autonomie dans le cadre de leur université, explique Renaud Gris. Ils ont bossé dans d’excellentes conditions et se sont régalés. Ils sont friands de ce genre de rassemblement. »
Calqué sur celui de Fort Worth, le stage de Terre Blanche a toutefois apporté davantage d’expertise aux cinq joueurs notamment lors de leur journée passée en compagnie de Jean-Jacques Rivet : « Certains d’entre eux, comme Joël et Louis, l’ont découvert, poursuit l’entraîneur de l’équipe de France. D’autres l’avaient déjà vu plusieurs fois au cours des deux dernières années. Nous réfléchissons pour que tous puissent le consulter deux à trois fois par an. »
Les uns et les autres ont passé beaucoup de temps sur les tapis de Jean-Jacques Rivet truffé de capteurs afin de trouver les meilleurs appuis possibles leur garantissant un putting plus performant, ou devant le « trackman » pour améliorer leur frappe de balle. Ils ont donc quitté Terre Blanche avec de multiples nouvelles données qu’ils vont devoir assimiler et intégrer dans leur jeu au cours des prochaines semaines : « Je leur ai demandé de m’adresser un rapport comprenant des statistiques, des vidéos et des commentaires sur leurs sensations à l’entraînement dans quinze jours, ajoute Renaud Gris. Je retrouverai Clément Sordet et Julien Marot à la Jones Cup à la fin du mois. »
À travers ces rassemblements et deux ou trois tournois dans la saison auxquels assiste Renaud Gris (en mars il sera présent à San Diego), le staff de l’équipe de France assure ainsi un bon suivi du travail et de la progression des « Frenchies » : « Tout ça évolue dans le bon sens, confirme l’entraîneur national. Ils adhérent à ce que nous leur proposons et, au final, ils semblent très satisfaits de ce mode de fonctionnement. Nous leur apportons un contenu technique, physique et mental. Et, dans le championnat NCAA, ils bénéficient de conditions exceptionnelles en disputant des tournois très relevés dans lesquels ils rencontrent les meilleurs amateurs mondiaux. »
En juillet, la sélection tricolore, dévoilée après le British Amateur (17-22 juin), défendra au Danemark (9-13 juillet) son titre européen remporté en 2011. Le comité de sélection aura alors l’embarras du choix pour désigner six joueurs. Un luxe bien agréable.