Adrien Monnier talonné par Julien Marot

Grand Prix de la Côte d’Opale au golf du Touquet (du 19 au 21 octobre 2012)

À deux mois des cartes du Alps Tour, organisé à Marbella, Adrien Monnier met les bouchées doubles à l’entraînement avec son coach, Dominique Larretche, et dispute tous les tournois encore inscrits au calendrier amateur.

Deuxième du Grand Prix de Niort avec un 66 (- 5) au second tour, le joueur de St-Noma très bien débuté le premier de celui de la Côte d’Opale par un score identique mais avec un coup de moins sur ce par 72. S’appuyant sur un bon driving et un excellent putting, il a réussi trois birdies sur les quatre premiers trous (1, 3 et 4) avec une « ficelle » de 10m sur le 4. Adrien Monnier a concédé son seul bogey au 8 après une mise en jeu ratée l’ayant obligé à se recentrer.

Adrien Monnier a réalisé le meilleur score du premier tour (66) du Grand Prix de la Côte d'Opale.

Passé en 34, il a inscrit quatre nouveaux sur sa carte au retour (10, 15, 17 et 18) en concrétisant toutes ses occasions grâce à des putts solides. « Profitant de l’absence de vent, j’ai pris le drive partout, précise-t-il. J’ai très bien putté également (29 putts) avec notamment deux ou trois putts de retour bien négociés. Après ce tournoi, j’enchaînerai sur le Trophée des Régions et le Grand Prix de la ligue Paca à Barbaroux. »

Ayant passé le baccalauréat à la mi-septembre, Julien Marot ne s’était plus aligné au départ d’une compétition depuis sa deuxième place au Grand Prix de Vichy au début du mois d’août.

Depuis deux semaines, il s’est entraîné à fond pour ne pas louper sa reprise au Touquet. Son 67 (- 5) d’aujourd’hui démontre qu’il a bien travaillé au « Grand Pôle France ». Comme Adrien Monnier, lui aussi a bien drivé : « J’ai les ai tous mis au milieu du fairway, apprécie-t-il. Derrière, je n’ai eu que de petites cannes à taper et j’ai pris quinze greens en régulation. »

Auteur de quatre birdies sur les quatre par 5 (1, 4, 13 et 17), le joueur de Marcilly en a réalisé un autre au 13 après un coup de wedge donné et un dernier au 18 en enquillant un putt de 4m. Il n’a lâché qu’un point au 12 à la suite d’une sale gratte avec un pitch en main. Mais, pour une reprise, cette petite erreur demeure anecdotique.

Tenant du titre, Julien de Poyen (Cannes-Mougins) a joué sous le par (71) après une interruption de plus de trois mois pour réviser ses épreuves du bac en Guadeloupe. Bachelier comme son ami Julien Marot, il s’est remis au boulot afin de retrouver de bonnes sensations : « C’était pas mal aujourd’hui, reconnaît-il. J’ai commis quelques erreurs à mettre sur le compte du manque de compétition. Le driving a été performant ainsi que le jeu de fers. » Le chipping et le putting l’ont été un peu moins puisque, malgré cinq birdies (pour quatre bogeys), il a laissé échapper plusieurs occasions de birdie en ratant de petits putts.

Nicolas Manifacier a rendu le même score (71). Mais, il aurait pu espérer mieux sans un double au 16 consécutif à sa seule mise en jeu égarée et à deux grattes successives : « Un coup de stress », plaisante-t-il. Et, sur les deux derniers trous, il a manqué deux putts de 3m pour birdie. Dommage. « Je n’ai pas rentrée un putt de plus de deux mètres », regrette le joueur de Cannes-Mougins.

Les Cannois ont réalisé un festival pour ce premier tour puisque Alexandre Daydou (70) a joué un coup de moins que ses deux partenaires de club.

Cinq autres joueurs (Thibault Courmont et Victor Joffray 70, Grégoire Schoeb, Arnaud Abbas et Mathieu Decottignies-Lafon 71) sont descendus sous le par du difficile parcours nordiste.

Les résultats du 1er tour messieurs