La « générale » avant les Internationaux de France juniors
Grand Prix de Barbaroux au golf de Barbaroux (les 7 et 8 mars 2015)
Cette année, plus encore que les précédentes, le Grand Prix de Barbaroux va revêtir une grande importance car le magnifique parcours varois accueillera dans moins d’un mois les Internationaux de France juniors dotés du trophée Michel Carlhian.
Aussi, tous les joueurs des Pôles Espoirs d’Antibes, de Toulouse, de Montpellier et de Paris, ainsi que ceux des Pôles France se sont inscrits à cette compétition pour effectuer trois tours sur le golf de Barbaroux, une sorte de répétition générale à la « Carlhian ».
Vainqueur l’an dernier, grâce à un excellent premier tour (67), Adonis Asikian défendra son titre. Quatorizième du Masters de Saint-Donat, le pensionnaire du Pôle Espoirs d’Antibes a effectué sa reconnaissance aujourd’hui : « Elle ne s’est pas trop mal passée, indique-t-il. J’ai beaucoup travaillé techniquement pendant la trêve hivernale et le jeu se met en place petit à petit. Cette année, la concurrence s’annonce sévère à Barbaroux car le champ de joueurs est plus relevé à cause de la Carlhian. Ça rendra ma tâche plus difficile mais, il y aura aussi une grosse émulation entre les joueurs des différents Pôles. »
Les candidats à la succession du jeune Cannois ne manqueront à commencer par Edgar Catherine, Victor Veyret, deuxième à Saint-Donat, Paul Foulquie, battu par Adonis Asikian l’an dernier à Barbaroux, et bien d’autres encore.
Sur les quatre-vingt-dix partants, demain matin dès 8 heures, il y aura dix-huit filles parmi lesquelles la tenante du titre, Marion Benzekri. Blessée à l’index de la main droite lors du Masters de Saint-Donat, l’Aixoise a passé une radio qui n’a révélé aucune lésion. Mais, elle effectuera une échographie lundi pour savoir si le ligament est touché ou pas : « Je suis un peu gênée sur mes coups de fer, précise-t-elle. J’ai pas mal joué lors de la reconnaissance, aujourd’hui. J’ai adopté un nouveau putter. » Il lui faudra bien le maîtriser sur les greens rapides de Barbaroux.
Les départs de demain