Cosentino, Le Berre, Veyret et Ko partagent la tête
Grand Prix de la ligue Paca au golf de Cannes-Mougins (du 7 au 9 novembre 2014)
Auteurs d’un score de 70, quatre joueurs occupent la première place du Grand Prix de la ligue Paca à l’issue du premier tour. Depuis sa septième place à Valcros et sa huitième à Taulane, Julien Cosentino a passé beaucoup de temps à l’Albatros Golf Performance Center de Terre Blanche pour s’entraîner.
Tout le travail accompli lui a redonné confiance et il a accompli une partie solide avec dix-sept greens en régulation lors de cette première journée. Parti du 17, il a ouvert son compteur à birdies au 1 en plantant un coup de fer 6 à moins d’un mètre du drapeau. Sur le 4, il a rentré un putt de quatre mètres après un bon coup de 52°.
Mais, sur les par 5 où sa puissance aurait dû lui permettre d’engranger d’autres birdies, il a mal drivé et ne s’est pas procuré d’occasions. Le troisième birdie est venu au 10 grâce à un putt de six mètres depuis la frange du green. (- 3). Un peu loin des mâts sur les trous suivants, il a effectué de bons premiers putts pour se laisser des deuxièmes faciles.
Malgré une mise en jeu à droite sur le par 5 du 14, il a arrêté son coup de wedge à 1,2m du trou et glissé le putt (- 4). N’ayant loupé aucun green depuis le début, il a raté celui du 15, un par 3 de 174m aujourd’hui. Sa balle a roulé derrière le green et il l’a retrouvée sur de la terre. Il a gratté son premier chip puis le second est resté court et il n’a pas enquillé le putt de 2,5m derrière pour un double (- 2) sur son avant-dernier trou : « J’ai accumulé les « virgules » aujourd’hui, précise-t-il. Mon jeu de fers a été bon mais, je n’ai pas bien drivé sur les par 5. »
Deuxième (67) au terme du premier tour du championnat de France, Thomas Le Berre n’est pas parvenu à suivre le rythme d’enfer imposé par Alexandre Daydou et un dernier tour en 76 à cause d’un putting aléatoire l’a relégué à la septième place. Aussi, il s’est énormément travaillé techniquement ce secteur du jeu afin de le rendre plus régulier : « J’ai beaucoup mieux putté aujourd’hui », indique-t-il.
Après deux pars (8 et 9), le pensionnaire du Pôle France messieurs a concédé son seul bogey de la partie au 10 à la suite d’une mauvaise attaque de green. Sur le par 5 du 16, un coup de wedge à trois mètres lui a permis de remettre son compteur à zéro. Dans la foulée, il a rentré un putt de neuf mètres pour un deuxième (- 1), puis un de cinq mètres au 1 pour le dernier (- 2) : « J’ai connu quelques petits problèmes de profondeur sur mes petits fers, ajoute le joueur de Chantilly. Mais, j’ai bien négocié mes premiers putts. »
En plein doute depuis plusieurs mois, Victor Veyret remonte la pente petit à petit. Aussi le 70 du premier tour va lui faire beaucoup de bien : « Il faut encore que je gagne en régularité », déclare-t-il. S’appuyant sur un bon driving et un putting performant, le grand « VV » a effectué une partie jalonnée de cinq birdies et trois bogeys. Le premier est survenu sur le par 3 du 2 où sa mise en jeu a terminé juste derrière le green. Au 6, il a enquillé un putt de cinq mètres pour effacer le bogey. Mais, il en a pris un autre sur le par 5 d’après à cause d’un drive dans les arbres de droite l’ayant contraint à se recentrer. Un coup de wedge donné au 8 l’a remis dans le par. Sur le 11, il a rentré un putt de trois mètres pour descendre sous le par (- 1). Pas pour longtemps car il a pris trois putts à quinze mètres sur le 12. De nouveau dans le par, il a fini fort avec deux birdies au 14 et au 15 avec des putts de trois et huit mètres (- 2) : « Je suis satisfait de mon jeu et de ma journée », conclut Victor Veyret.
Jeong-Weon Ko complète le quatuor de tête qui en précède un autre à un coup composé par Charles Almeida, David Ravetto, Paul Elissalde et le jeune Thomas Boulanger.