Thomas Le Berre distance tous ses adversaires
Grand Prix de Saint-Donat au Golf Country Club de Saint-Donat (du 21 au 23 février 2014)
En se montrant d’une grande régularité et surtout en ne concédant aucun bogey, Thomas Le Berre a signé la meilleure carte (67) de la deuxième journée du tournoi et pris la tête avec cinq coups d’avance sur Joris Etlin, Richard Jouven et Paul Elissalde, le leader du premier tour.
Comme l’an dernier, le joueur du Pôle France Boys se retrouvera donc dans la dernière partie demain mais avec la ferme intention de saisir sa chance, cette fois.
Auteur d’un birdie sur ses neuf premiers trous (au 15) et de deux sur les derniers (au 1 et au 4) grâce à trois bons putts entre deux et cinq mètres, il a enchaîné les pars sans jamais se mettre en difficulté.
Bien au contraire, sur ses quinze pars, il s’est créé cinq occasions franches de birdie à trois mètres puisqu’il a touché quinze greens en régulation. Mais, les putts (30 au total) ne sont pas tombés : « J’étais un peu plus loin des drapeaux qu’hier, précise-t-il. Mon putting a été plus performant qu’au premier tour. Il a été vraiment solide alors que j’ai eu un moins bon dosage sur des greens plus rapides. »
Après deux bonnes journées, Thomas Le Berre abordera sereinement la dernière : « Je joue bien, je suis donc confiant même s’il peut tout se passer demain », conclut-il. Il en sait quelque chose puisqu’il avait bouclé son dernier tour par un 78 l’an dernier.
Mais, contrairement à cette édition 2013, il n’aura pas à chasser le leader. Ce sont Richard Jouven, Paul Elissalde, Joris Etlin et les autres qui devront mener la charge pour tenter de le déloger. Avec cinq coups de retard, ce ne sera pas une tâche facile. Le spectacle n’en sera que plus passionnant.
Caddeyé par Quiton Lely, l’habituel cadet de Jérôme Lando Casanova, Joris Etlin a, lui aussi, joué 67. Auteur de deux birdies en trois trous grâce à un chip-putt au 11 et un putt de trois mètres au 12, le Varois n’a pas glissé le même sur le trou suivant. Il n’a concédé qu’un seul bogey, au 18, à cause d’un « trois putts » (- 1).
Sur son retour, il a planté un coup de wedge à 20cm du mât au 4 et un fer 6 à moins d’un mètre au 5 : « Je me suis placé plus près des drapeaux qu’hier, indique-t-il. Et, mon putting a été moins mauvais. J’ai changé de driver. Je le tape moins fort mais je m’égare beaucoup moins. »
Au lendemain de son magnifique 66, Paul Elissalde a vécu une dure journée. Le nouveau sélectionné en équipe de France messieurs n’est pas parvenu à trouver le bon dosage sur les greens et a pris trois putts à trois reprises.
Pourtant, sur le 11 (son deuxième trou), le jeune Biarrot en a rentré un de six mètres avant de rater un mètre au 12 pour le par. Passé à + 1 après un autre bogey au 15, il a aligné trois putts au 2 et au 4 suivi d’un double au 5 : « J’ai tapé un bon drive puis mon deuxième a terminé dans les arbres de gauche, commente-t-il. J’ai voulu me recentrer mais, ma balle est venue se loger dans les branche d’un arbuste m’obligeant à me drosser. »
Le Basque n’en avait pas terminé avec ses soucis de putting avec un dernier « trois putts » au 7 effacé par un birdie au 9 avec un putt de six mètres dans la « caisse », histoire de se réconcilier avec le putting.
Richard Jouven a connu des hauts et pas mal de bas tout au long de sa partie. Surpris par la vitesse des greens, il n’a pas bénéficié d’un putting performant avec trois fois « trois putts » et la dernière sur son dix-huitième trou pour nourrir sa frustration.
Mais, à + 4 après quatorze trous, le joueur de Terre Blanche est parvenu à revenir à + 1 à la faveur de trois birdies aux 6, 7 (donné après un fer 4 à dix centimètres) et 8. Agacé par son 72, il n’a pas manqué de se faire chambrer par ses partenaires lui rappelant qu’avec un total de 139, il figurait encore sur le podium et pouvait peut-être prétendre à mieux à condition de mettre les putts au fond !
Pour obtenir le même score, Nicolas Manifacier a bataillé toute la journée pour sauver ses pars. Il a surtout pu compter sur son putting pour s’éviter de bien pires désillusions comme la «ficelle» de quinze mètres « in the hole » au 4 pour un bogey et celle du 1 pour birdie.
Julien Cosentino s’est replacé sur les talons des hommes de tête grâce à un 68 façonné sur le retour avec un birdie donné au 2 et un eagle au 5.
Comme chez les filles, le cut s’est situé à 151, le total après trente-six trous du tenant du titre, Victor Veyret, et de Kenny Subregis, qualifiés in extremis.
Les résultats du 2e tour
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