Des scores sous le par pour Émilie Alonso et Emie Peronnin
Northrop Grumman Regional Challenge au Palos Verdes Golf Club et UCF Challenge à l’Eagle Creek Golf Club (du 9 au 11 février 2014)
À des milliers de kilomètres l’une de l’autre, les deux amies et partenaires de Valescure ont établi le meilleur score des Françaises engagées dans le Northrop Grumman Regional Challenge et l’UCF Challenge.
Malgré un vent soutenu et des positions de drapeau compliquées, Émilie Alonso a accompli un superbe aller (- 4). L’étudiante d’Arizona State a enquillé quatre putts pour birdie de cinq mètres au 12, trois mètres au 13 et 2,5m au 16 avec aussi 1,5m au 15 pour sauver son par. Sur le 14, elle avait planté son attaque de green de 150m au mât. Très solide sur ses neuf premiers trous, la Varoise l’a été un peu moins sur les neuf derniers en concédant trois bogeys pour finir avec un 70 (- 1) : « Je n’ai pas tapé la balle au mieux sur le retour, reconnaît-elle. Mais, avec ces conditions et les positions de drapeau, c’était difficile. »
Affichant un total de 149, elle a gagné plus de quarante-cinq places au classement individuel (29e) mais son équipe a reculé à la septième (+ 26).
Dure journée pour Louise Gateau-Chovelon (79) et Baylor University. La Française a très mal commencé en enchaînant un double et trois bogeys pour se retrouver à + 5 après quatre trous. Son équipe a perdu trois places (4e à + 17).
Baylor est devancée d’un coup par Duke qui a conservé la troisième place (+ 16). Céline Boutier a bataillé tout au long de la journée pour sortir avec un 72 (+ 1) malgré deux doubles et deux bogeys en partie effacés par ses cinq birdies. Avec un total de 144, la n°1 française se situe à la onzième place.
Arizona est restée à la cinquième place (+ 18) sans le concours de Manon Gidali dont le score (81) n’a pas été pris en compte.
Grâce à un deuxième tour sous le par (287), Emie Peronnin et ses équipières de Minnesota se sont hissées à la septième place (+ 6) de l’UCF Challenge. Dans le par à l’issue de son aller après un bogey et un birdie, la Provençale a pris un double au 3. Mais, elle a superbement réagi à partir du 5 en alignant quatre birdies (et un bogey) sur ses cinq derniers trous : « Mon jeu a été solide, commente-t-elle. Les putts ont commencé à tomber sur la fin. »
Solène Le Coz a connu des difficultés pour entrer dans sa partie (+ 3 après cinq trous). Mais, un peu comme Emie Peronnin, elle a terminé par trois birdies et un bogey pour signer une carte identique à celle du premier tour (74) : « J’ai commencé par un long par 3 ce qui m’a perturbée, explique-t-elle. De plus, je n’étais pas en confiance sur mon driving. Mais, après quelques trous, elle est revenue et j’ai bien tapé la balle à nouveau. Ma détermination et mon mental ont été très importants pour revenir dans la partie et chasser les birdies. Le soleil et la chaleur m’ont aussi permis d ‘apprécier cette journée car, il fait très froid à Atlanta et un peu de chaleur ça fait énormément de bien. » Georgia State occupe la dixième place (+ 12) et devance d’un coup New Mexico avec ses deux Françaises, Manon Mollé (73) et Eva Saulnier (82).
La « freshman » de New Mexico a été pénalisée par son driving : « J’ai pris tous les bunkers de fairway et dû me recentrer à chaque fois ce qui m’a coûté au minimum un bogey, indique Eva. De plus, je n’ai pas eu de chance. A trois reprises, ma balle est tombée dans une gratte en plein milieu du fairway. J’ai finalement trouvé la clé à mon dixième trou mais le mal était fait. Jai bien travaillé au practice après ma partie et j’espère mieux jouer demain (aujourd’hui). »
Même score pour Inès Lescudier : « J’ai vraiment mal tapé, confie la Marseillaise. Je n’ai touché que quatre greens en régulation. Ça arrive, c’est le golf. N’ayant pas disputé de tournoi depuis longtemps, il était difficile de trouver des repères. Avant, dans ces conditions, je savais que je devais me concentrer sur quelque chose comme jouer coup par coup. Mais, aujourd’hui, ça n’a pas marché. Mes repères ont certainement changé. Au practice, j’ai réalisé que c’était mon rythme qui n’allait pas, il était trop rapide. »
Inès Lescudier saura tirer profit de cette précieuse indication lors du dernier tour aujourd’hui pour aider Kennesaw State (18e à + 21) à grappiller quelques places au classement.