Antoine Schwartz repart à la conquête de la carte de l’Asian Tour
Dans deux jours, Antoine Schwartz s’envolera à destination de la Thaïlande en compagnie de Sébastien Gros et Kevin Turlan pour préparer puis disputer les pré-qualifications des cartes de l’Asian Tour.
Mais, contrairement à ses deux amis, « Schwartzou » y participera pour la deuxième année. En 2013, il s’était qualifié pour la finale mais n’était pas parvenu à décrocher sa carte comme Lionel Weber.
Fort de cette première expérience, le Racingman abordera cette épreuve en sachant ce qu’il convient de faire afin de mettre toutes les chances de son côté : « Pour nous Européens, la principale difficulté se situe au niveau de l’herbe, indique-t-il. Elle est plus dense que chez nous. Il faut être très vigilant à son sens pour les attaques de green. Si elle est dans celui du trou, le club glisse. Dans le cas contraire, il accroche. Il est donc nécessaire de bien gérer ce paramètre essentiel en faisant preuve d’une grande concentration. Même chose pour le chipping et le putting qui requièrent beaucoup d’attention. La lecture des greens est rendue délicate par le grain. L’an dernier, sur les putts longs, je demandais systématiquement conseil à ma cadette et son aide m’a été précieuse. L’autre difficulté provient de la chaleur et de l’humidité. Les séances d’entraînement après les parties sont souvent pénibles car elles réclament beaucoup d’énergie. Plus généralement, pour bien tenir le coup, il est indispensable de s’alimenter et de s’hydrater correctement pour éviter de se retrouver en hypoglycémie, ainsi que veiller à se reposer. »
D’utiles conseils qu’Antoine Schwartz ne manquera pas de communiquer à ses deux partenaires.
Ayant joué son dernier tournoi au début du mois de décembre à l’île Maurice, il a, dès son retour, repris le chemin du practice pour travailler techniquement avec ses deux entraîneurs, Julien Xanthopoulos et Nicolas Allain. « Nous avons apporté pas mal de modifications significatives à mon swing depuis le début de notre collaboration, précise-t-il. J’en ai assimilé quelques-unes mais j’ai besoin de temps encore pour effacer les mauvaises habitues prises au cours des dernières années. Je suis sur la bonne voie. Je progresse même si mon driving demeure mon point faible. J’ai un meilleur contact de balle sur mes fers. Mes attaques de green sont plus précises mais je ne touche pas assez de fairways. Et donc, je me retrouve parfois dans des situations inconfortables m’obligeant à me recentrer et à perdre des points. »
À son retour de Thaïlande l’an dernier, Antoine Schwartz avait débuté sa saison sur le Pro Golf Tour par une troisième place à l’Open Mogador à Essaouira au Maroc. Après une huitième place au Red Sea Egyptian Classic, il avait remporté le Red Sea Ain Sokhna Open puis enchaîné sur un nouveau top 10 (7e) à l’Open Lixus à Larache avant de décrocher sa qualification pour l’Alstom Open de France.
La deuxième partie a été beaucoup moins florissante : « Mon jeu s’est dégradé, reconnaît-il. J’ai perdu mes sensations et ma confiance. Ce fut une période compliquée à gérer car je me suis retrouvé tout seul après avoir mis un terme à une collaboration de six ans avec Christophe Pottier. J’avais besoin d’entendre un nouveau discours. J’ai donc rejoint Playinggolf, la structure créée par Julien Xanthopoulos et ça se passe bien. »
Antoine Schwartz, Sébastien Gros et Kevin Turlan s’accorderont deux journées de récupération à leur arrivée avant d’attaquer l’entraînement : « Je connais bien les parcours, poursuit Antoine. Ça nous fera gagner du temps. C’est un avantage non négligeable tout comme le fait de me retrouver avec deux potes. Je me sentirai beaucoup moins esseulé que l’an dernier. »
Une situation plus confortable pour lui mais aussi pour ses deux amis l’ayant rejoint dans cette nouvelle aventure professionnelle.
Hanna Andersson code
11 mai 2017 @ 05:00
Salut, super tablature , je la fais bosser a une des mes élèves et franchement c’est super.