L’expertise de Jean-Jacques Rivet sur les stagiaires du groupe France
Durant les deux dernières journées du stage à Terre Blanche, les joueurs du groupe France se sont succédé sur le tapis « magique » du Biomecaswing Center doté de plates-formes de force mesurant les variations de pression et la répartition des appuis ainsi que les déplacements du centre de gravité.
Des capteurs installés au-dessus des stagiaires permettent également de déceler le moment de l’impact avec la balle et une caméra fixée face à eux filme tout pour matérialiser par l’image les données des plates-formes.
En plus de cette technologie, ils bénéficient de l’expertise et des multiples conseils de Jean-Jacques Rivet qui a retrouvé, à cette occasion, des habitués du Biomecaswing Center comme Julien Brun, Joël Stalter et les pensionnaires du Pôle France mais aussi quelques nouveaux.
« Julien a bien gagné dans la transmission de la puissance, déclare Jean-Jacques Rivet. Il a bien travaillé depuis son dernier passage à Terre Blanche ainsi que lors de ses visites chez David Leadbetter. Étant en contact avec lui, je suis donc informé des orientations et des pistes de travail. Joël a progressé dans tous les domaines : les appuis, la précision et la libération de la puissance. De plus, l’organisation mise en place par la Fédération pour assurer le suivi des joueurs installés aux États-Unis donne la possibilité à Renaud Gris de les voir régulièrement et de leur apporter des informations complémentaires. Cette harmonie de fonctionnement est désormais bien enclenchée. Ça marche mieux que l’an dernier car tout a été bien assimilé. »
Le gros travail de fond technique et physique effectué par les Français et les « Américains » a permis aux nouveaux initiés du Biomecaswing de débuter avec des bases encore plus solides : « Ils ne commettent pas de grosses fautes sur les appuis, poursuit Jean-Jacques Rivet. Ils ne connaissent pas non plus de problèmes de dissociation. Ce qui est flagrant, c’est qu’aucun d’entre eux ne présente un déséquilibre entre la rotation du club et du corps. Ils possèdent les bases d’un swing de haut niveau qu’il va falloir canaliser, affiner et développer. »
La résultante de ces diverses actions formatrices ne lui a pas échappé : « Il y a de plus en plus de joueurs susceptibles d’intégrer l’équipe de France, affirme-t-il. Toute cette émulation est géniale car elle contribue à augmenter le niveau. Il faut se battre davantage pour gagner sa place. Tous veulent être prêts pour les premiers tournois en sachant qu’ils seront pris en compte pour la sélection. Mais, quel que soit le verdict, même pour ceux qui ne seront pas retenus, leur profil les conduira plus rapidement là où ils ont envie d’aller, vers le plus haut niveau en Europe ou aux Etats-Unis. Alexander Levy leur a montré l’exemple à suivre. Il ne lui a pas fallu plusieurs années pour accéder au top niveau. D’ailleurs, la plupart d’entre eux sont venus assister à sa séance hier à l’issue de laquelle il a longuement discuté avec eux. Ce partage était magnifique. C’est ce qui contribuera à alimenter le vivier français en joueurs de haut niveau. »
Personne ne s’en plaindra et surtout pas les entraîneurs de l’équipe de France masculine.