Agathe Laisne désignée Racingwoman de l’année
Surnommée « Astérix » au sein du Racing Club de France pour son dynamisme (qu’elle ne puise pas dans une potion magique), Agathe Laisne s’est vu attribuer le titre de « Racingwoman de l’année » par le comité directeur du club.
« Chaque section propose des candidats dans les catégories juniors et seniors, indique Benoît Farrando. Puis, le comité directeur se réunit et désigne un lauréat ou une lauréate pour ses résultats mais également son comportement et son attachement au club. Et, cette année, Agathe l’a été. »
Le président de la commission sportive du RCF La Boulie a donc annoncé la bonne nouvelle à Madame Laisne, la maman d’Agathe, qui l’a transmise à sa fille : « J’ai été très contente, confie-t-elle. C’est une belle récompense pour le travail accompli tout au long de la saison avec Vincent Loustaud, mon entraîneur. Depuis trois ans, nous avons beaucoup insisté sur le swing. L’année prochaine, nous axerons plus l’entraînement sur le chipping et le putting. Ayant constaté que je manquais un peu de puissance par rapport à certaines autres filles, je travaille aussi avec un coach physique (David Izidore) depuis la rentrée. »
Finaliste du championnat de France benjamines, puis victorieuse de son premier grand tournoi international en Belgique (le Total International Juniors of Belgium), Agathe a remporté le Tournoi fédéral Jeunes à Montpellier Massane le mois dernier et s’est classée 29e du dernier Mérite national (105e en 2012) : « De vraies grandes satisfactions, reconnaît-elle. Mais, je ne m’étais fixé aucun objectif de résultat. J’ai surtout cherché à progresser et à m’amuser sur les parcours. Et si mon jeu est performant, j’obtiens de bons résultats. »
Agée de 14 ans, Agathe Laisne suit une scolarité normale. Elle ne bénéficie pas d’un emploi du temps aménagé. Tous les matins, elle se rend à son collège au guidon de son vélo, histoire d’effectuer une petite mise en train physique pour bien débuter sa journée.
Pour ce qui est du golf, elle s’entraîne trois fois par semaine : « Je vais à La Boulie le mercredi, le samedi et le dimanche », précise-t-elle.
Avec sa maman, elle s’est déjà penchée sur le calendrier de la saison 2014 afin d’établir son planning. Un vrai casse-tête pour caser les tournois, les déplacements et les journées de classe : « Quand je suis absente, je dois rattraper les cours, ajoute Agathe. Je récupère des photocopies ou je me fais envoyer des mails. C’est dur. Les journées sont souvent interminables. »
Mais, tout ça n’altère pas son dynamisme ni sa bonne humeur. Elle ne manque pas de répartie non plus la Racingwoman de l’année qui abordera la prochaine de la même manière que celle qui va se terminer, en jouant du mieux possible et en prenant du plaisir sur les parcours.
Pourquoi changerait-elle ?