España et Saddier dans le top 20, Dubois et Lando Casanova se relancent
Finale des cartes européennes sur le Stadium et Tour Course du PGA Catalunya (du 10 au 15 novembre 2013)
Au lendemain de son exceptionnel 62 (- 8) sans bogey sur le Tour Course, Édouard España a connu un début de partie difficile aujourd’hui sur le Stadium Course. « J’ai très mal joué sur l’aller, reconnaît-il. Rien ne marchait ni les coups de fer ni le putting. Je n’avais aucune sensation. »
Auteur de trois bogeys et d’un double, il est passé en 41 au 9 : « Mon chip-putt pour le par au 10 m’a remis dedans », ajoute le Bordelais. Il a réussi trois birdies (13, 15 et 17) avec un super coup de fer 5 à quatre mètres au 17 : « Après les neuf premiers trous, je me suis dit qu’il fallait verrouiller et essayer de grappiller un ou deux birdies sur les par 5. C’est bien d’y être arrivé. »
Adrien Saddier a réussi deux eagle aujourd'hui sur le Tour Course qui lui ont permis de signer une carte de 66.
Malgré ce 74, Édouard España demeure dans le top 10 avec un total de 138. Il devance d’un coup Adrien Saddier (17e). Le Haut-Savoyard a joué sur le Tour Course après un premier tour à – 1 sur le Stadium. Il a démarré par un birdie mais a concédé un double au 15 : « J’ai expédié mon drive à gauche, explique-t-il. J’ai tenté un coup dans une petite fenêtre mais ma balle a fini dans l’eau. » Heureusement, il a effacé ce double par un eagle au 18 en enquillant un putt de sept mètres après avoir touché le green grâce à un très bon coup de fer 2.
Sur sa lancée, il a rentré un putt de six mètres pour birdie au 1. Puis, planté un coup de fer 9 à 2,5m du drapeau au 4. Une seconde mise en jeu dans les arbres au 5 l’a obligé à se recentrer ce qui lui a coûté un bogey. Mais, au 7, il a tapé un coup de bois 3 à deux mètres pour un nouvel eagle (- 4). Sur le 9, son dernier trou, Adrien a hésité sur le club à prendre pour atteindre le green. En voyant l’un de ses partenaires rester court, il a opter pour un club de plus mais a pitché au fond du green en se laissant un chip délicat en descente, parfaitement négocié pour sauver son par (66, – 4).
« Je suis satisfait de ce – 4, déclare-t-il. Il m’a bien relancé. Il faut continuer à enchaîner les tours sous le par. »
On ne change pas une équipe qui gagne. Cyril Bouniol est caddeyé par son père pour cette finale.
Cyril Bouniol n’y est pas encore parvenu. Sur le Tour Course, réputé plus facile que le Stadium mais plus vraiment avec le vent, le Tarbais a bouclé son deuxième tour dans le par (70) en terminant par deux birdies sur ses trois derniers trous.
Après un birdie d’entrée, il a pris un double sur le par 3 du 11 : « J’ai loupé le green à droite et je me suis retrouvé injouable, indique-t-il. La balle a kické à droite dans un petit ravin. Je n’avais aucun solution. »
Cyril n’a pas converti deux bonnes occasions de birdies sur les deux trous suivants qui lui auraient permis de récupérer les deux points. Une bonne sortie-putt au 18 lui a offert son deuxième birdie pour remettre son compteur à zéro.
Un « trois putts » au 2 et une balle égarée dans un rough épais au 5 l’ont remis à + 2. Mais, comme la veille, le « Texan » a bien réagi sur la fin. Un énorme coup de bois 3 au 7 l’a placé en position d’eagle à quatre mètres mais le putt n’est pas tombé. Mais bien, celui de cinq mètres au 9 pour birdie : « Le plus long pour l’instant, plaisante Cyril. Ca reste quand même ma plus mauvaise partie de la saison. Après le double du 11, je me suis crispé et je ne suis pas arrivé à sortir la tête de l’eau pendant un long moment. Je voyais les trous défiler et je restais à + 2. Je suis content de ma réaction qui m’évite de me trouver dans une situation plus compliquée encore. Il faut absolument jouer juste sur ces parcours et bien mettre les balles en jeu. Et si c’est le cas, les deuxièmes coups sont des fer 8 au maximum. »
Édouard Dubois et Jérôme Lando Casanova se sont bien relancés à la faveur de leur 65.
Les résultats des Français (2e tour)
8. Edouard Espana 74 (136), 17. Adrien Saddier 66 (137), 40. Gary Stal 68 (139), 55. Edouard Dubois 65 et Michaël Lorenzo Vera 73 (140), 66. Jérôme Lando Casanova 65, Julien Guerrier 68 et Jean-François Lucquin 73 (141), 99. Cyril Bouniol 70 et Guillaume Cambis 72 (143), 126. Thomas Linard 77 (146), 142. Adrien Bernadet 74 (148), 154. Alexandre Kaleka 73 (152).
