Romain Langasque, un nouveau leader dans le vent
Grand Prix de la ligue Paca au golf de Barbaroux (du 8 au 10 novembre 2013)
En Provence, après la pluie vient le… Mistral. Celui ayant soufflé sur les fairways et les greens de Barbaroux a causé bien des soucis à la plupart des joueurs de ce dernier tournoi de la saison, sans oublier les positions de drapeau !
Il a balayé les illusions de nombre d’entre eux à commencer par celles de Richard Jouven (79) et Grégoire Schoeb (80), en tête hier soir à l’issue du premier tour.
Romain Langasque, lui, s’est parfaitement adapté à ces nouvelles conditions de jeu totalement différentes de celles de la veille puisque le Mistral avait succédé dans la nuit au vent d’Est. Sorti frustré de sa première partie à cause d’un double au 18 ayant anéanti tous les efforts consentis sur son retour jalonné de cinq birdies, le pensionnaire du Pôle France a laissé libre cours à sa créativité dans le vent et signé le meilleur score (67).
Parti du 10, il a débuté par trois pars avant d’enchaîner sur trois birdies d’affilée. Au 13, il a enquillé un putt de cinq mètres. Sur le par 4 suivant, il a expédié son drive dans un bunker de green. Il a réussi une sortie impeccable et rentré le putt derrière. Et sur le par 3 du 15, il a planté son coup de fer 8 à trois mètres et mis le putt (- 3).
Le jeune Azuréen n’a pris aucun risque sur le 16 et le 17 joués avec le vent dans le dos. Sa mise en jeu du 18 a terminé au fond du green d’où il a pris trois putts pour son seul bogey de la journée.
Il a récupéré ce point dès le trou suivant grâce à un coup de wedge donné. Sur le par 5 du 3, il a atteint le green en deux et putté deux fois pour passer à – 4. Il a aligné quatre pars du 4 au 7 avant de rentrer un putt de huit mètres au 8 (- 5). Il aurait pu prétendre descendre plus bas mais celui d’1,5m pour birdie au 9 n’est pas tombé : « J’ai effectué une super partie, commente-t-il. J’ai touché dix-sept greens pas très loin des drapeaux. De plus, mon putting a été correct. Yohann, mon cadet, m’a aidé aussi. Nous nous entendons bien. »
Avec Romain Langasque, seuls Victor Veyret et Alexandre Daydou (71) ont bouclé leur deuxième tour sous le par. Le joueur de Chantilly occupe la deuxième place à trois coups. Après un « trois putts » sur son premier trou, il a mis un coup de wedge donné au 12. Une mise en jeu en push au 15 lui a coûté une bogey car sa balle a atterri dans un profond bunker de green. Mais, un putt de quatre mètres au 16 lui a permis de remettre son compteur à zéro avant d’ajouter un birdie au 17 à la faveur d’un putt de deux mètres (- 1).
Sur le 2, le champion d’Europe par équipes Boys a déposé un nouveau coup de wedge au drapeau (- 2). Il n’a pas concrétisé deux bonnes occasions de birdie à 1,5m sur les deux trous d’après avant de conclure comme il avait commencé, par un « trois putts ».
« J’ai bien joué, déclare-t-il. Mon jeu de fers et mon wedging ont été performants, mon putting un peu moins. Je ne suis pas parvenu à trouver le bon dosage avec ce vent. »
Alexandre Daydou partage la troisième place (145) avec Nicolas Manifacier, Kenny Subregis et Paul Elissalde.
Après un bogey d’entrée, le champion de France cadets a rentré un putt de six mètres au 11 (« le seul en deux jours », précise-t-il). Au 14, son coup de wedge s’est bloqué à moins d’un mètre du trou. Mais, sur le par 3 suivant, il a tapé son tee-shot à droite alors que le drapeau se trouvait à gauche à quinze mètres de sa balle. Il lui fallait franchir une énorme bosse pour atteindre l’autre partie du green. Sa balle a pris de la vitesse et ne s’est arrêtée qu’à 3,5m. Il a raté ce putt. Un chip-putt au 17 lui a offert l’opportunité de grappiller un point avant de le perdre sur le 18 pour un aller dans le par (36).
Grâce à un nouveau coup de wedge au mât, il est repassé sous le par et même à – 2 après un birdie au 3. Un chip un peu court au 5 lui a laissé un putt de quatre mètres qu’il n’a pas glissé. Le Réunionnais a conclu par quatre pars : « J’ai aussi bien tapé la balle qu’hier, confie-t-il. Mon putting a été efficace de près et correct de loin. »
Nicolas Manifacier, son partenaire à Cannes-Mougins, a hésité entre un fer 7 et un fer 8 sur son deuxième coup du 11. Face au vent, il a pris de la marge en optant pour le premier. Pas exécuté assez fort, il lui a manqué quelques dizaines de centimètres pour atteindre le green et la balle est tombée dans l’obstacle ce qui lui valu un double.
Un très bon coup de fer 8 au 15 à 2,5m du poteau lui a procuré sa première occasion franche de birdie, convertie. Suivie d’une autre à deux mètres effaçant le double du 11.
Puis, du 2 au 9, il s’est créé six nouvelles occasions de birdie sans succès. « Avec le vent, il était compliqué de se mettre près des drapeaux, explique-t-il. Mais, sur le nombre, un ou deux putts auraient pu tomber. C’est dommage car ça m’a empêché de scorer plus bas. »
À – 2 après douze trous, Kenny Subregis (73) a plombé sa carte sur le 5. Après une drive dans la butte de droite et un deuxième coup dans les arbres, il a réussi à placer son cinquième coup à un mètre d’où il a pris trois putts pour se retrouver à + 1. Malgré des nerfs à fleur de peau, le Landais n’a plus abandonné de points jusqu’à la fin avec une magnifique sortie de bunker – putt au 9 pour lui redonner le sourire.
Paul Elissalde, aussi, a expédié son deuxième coup du 11 dans l’eau mais a évité le double grâce à un chip – putt. Comme Alexandre Daydou, il a eu un premier putt compliqué au 15 et en a pris trois (+ 2). Son premier birdie est intervenu au 3 après un nouveau chip – putt, la spécialité du Biarrot. Il a loupé un mètre au 5 pour sauver son par. Mais, a réalisé son deuxième birdie au 6 après un coup de fer 9 précis. Le Basque a enchaîné sur un bogey et achevé sa partie par un dernier birdie grâce à un putt de trois mètres.
Henri Leclercq, le mid-amateur de Massane, s’est bien battu contre les éléments aujourd’hui. Sa carte de 77 a comporté quatre birdies et neuf bogeys : « Je suis content car, en deux jours, je n’ai pas concédé de doubles ni pris de trois putts. » Avec un total de 149, il figure dans le top 10 (9e). Demain, les quarante-six qualifiés pour le dernier tour (cut à 159) devront encore composer avec le Mistral, sans doute plus fort qu’aujourd’hui. Pas sûr que tous apprécient !
Les résultats du 2e tour
Scores Tour 2 Grand Prix de la Ligue 2013 (31,1 Kio)
Les heures de départ du dernier tour
Départs Tour 3 Grand Prix de la Ligue 2013 (26,3 Kio)