Mathieu Decottignies-Lafon perd quelques places dans le vent
Najeti Hôtels & Golfs Open à l’Aa St Omer Golf Club (du 13 au 16 juin 2013)
Peu souvent confrontés à de telles conditions de jeu, les soixante-huit qualifiés pour les deux derniers tours du Najeti Hôtels & Golfs Open ont peiné aujourd’hui sur les fairways et les greens de St Omer à l’exception d’une douzaine d’entre eux ayant bouclé leur troisième tour sous le par.
À commencer par l’Irlandais Simon Thornton (65), partenaire de Mathieu Decottignies-Lafon aujourd’hui, auteur de deux eagles dont un « trou en un » au 11 grâce à un coup de fer 7 pitchant dix mètres devant le trou et finissant « in the box », trois birdies et un seul bogey.
Aux premières loges, le joueur de Bondues a signé une carte comportant, elle aussi, trois birdies. Mais, malheureusement pour lui, la comparaison s’est arrêtée là car il a concédé six bogeys souvent dus à des attaques de green manquant de précision.
Equipé d'un putter léger, Mathieu Decottignies-Lafon a été gêné par les rafales de vent.
« Je ne joue pas bien dans le vent, reconnaît-il. J’ai du mal à anticiper sur les réactions de la balle sur mes coups entre 80 et 100m exécutés dans des rafales de vent. »
Ayant débuté par deux bogeys sur les trois premiers trous, « El Decott » a remis son compteur à zéro à la faveur de deux birdies d’affilée. Au 5, il a planté un coup de wedge à quelques centimètres du drapeau et au 6, il a enquillé un bon putt de 5m.
Mais, après cette série, il a enchaîné sur deux bogeys (7 et 8) avant de terminer son aller par un birdie sur le deuxième par 5. Après un très gros drive, vent dans le dos, il a tapé un wedge qui s’est bloqué à 3m. Son putt pour eagle a échoué tout près du trou.
Le retour a été plus compliqué. La faute à un wedging moins performant qu’à l’aller. Au 10, il l’a expédié dans un bunker de green et n’est pas parvenu à sauver son par. Il a pris un autre bogey derrière. Puis, un dernier au 15 après un mauvais coup de wedge et un « trois putts ». « C’était usant tous ces coups manqués car j’ai très bien drivé, ajoute Mathieu. Je n’ai raté que deux fairways et pris douze greens en régulation. C’est pas si mal dans un tel vent. Mais, mes petits coups se situaient trop loin des drapeaux. Pour « envoyer » dans le par ou – 1 dans de telles conditions, il faut vraiment que tout se goupille bien. Sinon, le score oscille entre + 3 et + 5. »
Pour régler ce problème, Mathieu Decottignies-Lafon devrait venir jouer quelques parcours de la région marseillaise ou avignonnaise les jours de mistral. Après, il serait armé pour affronter n’importe quel type de vent !
