Julien Brun et Victor Perez ne joueront pas l’US Open
Après les onze dernières qualifications de l’US Open 2013 disputées sur le territoire américain, on peut désormais affirmer, sans risquer de se tromper, qu’aucun Français ne le jouera.
Julien Brun et Victor Perez, les deux derniers à pouvoir encore prétendre fouler les fairways du Merion Golf Club en Pennsylvanie la semaine prochaine, ne sont pas parvenus à décrocher leur billet.
Le premier des deux a fini dans le top 20 mais à six coups du dernier des quatre qualifiés (seulement) de cette session rassemblant soixante-huit participants sur le parcours du Lakewood Country Club à Dallas.
Après un premier tour dans le par (71), il comptait trois coups de retard et déclarait : « J’ai joué affreusement surtout sur mes tee-shots. Le parcours est étroit avec beaucoup de dog-leg qui ne sont pas sans me rappeler ceux de Cannes-Mougins. J’ai encore une chance mais il va falloir y aller pied au plancher cet après-midi. »
Et le n°1 français a mis à exécution ses bonnes intentions en réussissant un eagle sur le 4 qui l’a bien relancé. Mais, un double sur le second par 5 de l’aller l’a remis dans le par et a presque anéanti ses chances.
Au début du retour, deux bogeys (13 et 14) l’ont définitivement éliminé de la course à l’une des quatre première places (+ 2). Mais, il s’est battu jusqu’au dernier trou pour sortir de cette compétition la tête haute ce qu’il a réussi grâce à un birdie au 17 et à un nouvel eagle au 18 pour signer une carte de 70 (- 1) et un total de 141 à six coups du Texan Ryan Palmer, le quatrième.
« J’ai rentré une sortie de bunker au 4, précise-t-il. À – 2, tout était encore possible surtout que le 9 est un petit par 5 en dog-leg droit qui longe la route. Il est très difficile. Au départ, j’ai expédié ma mise en jeu hors limites puis raté un putt d’1,5m pour bogey. Mon retour a été sans éclat jusqu’au 18 où j’ai boîté mon coup de wedge devant le club-house et pas mal de monde. Une bonne note pour finir. C’était super dur de se qualifier sur ce parcours avec seulement quatre joueurs retenus. De plus, il y avait de nombreux cadors comme John Spieth (qualifié), Justine Leonard, Scott Verplank, Rich Beem, Greg Chalmers bien d’autres. Ce parcours comporte de nombreux pièges. Il faut le connaître pour bien le négocier. C’est pas étonnant de voir de vieux briscards y tenter leur chance. Je m’envole demain (aujourd’hui) pour la Caroline du Nord et Wilmington pour disputer la Palmer Cup, une autre compétition sympa. »
Victor Perez a réalisé un très bon premier tour (69) qui le situait à deux coups seulement du top 15 de cette session se déroulant à Colombus sur le parcours du Brookside Golf & Country Club offrant quinze précieux sésames pour Ardmore en Pennsylvanie.
Le second parcours a été plus difficile (75) et il s’est classé 61e (144) alors que le cut pour s’inviter à l’US Open était à 136.