Une première participation enrichissante pour Jean-Pierre Verselin et Nicolas Tacher
Alstom Open de France au Golf National (du 4 au 7 juillet 2013)
Jean-Pierre Verselin et Nicolas Tacherse souviendront longtemps de leur première participation à l’Alstom Open de France. Ayant décroché leur place pour cet événement en passant par les qualifications, ils ont vécu une semaine difficile au niveau comptable mais riche d’enseignements pour la suite de leur saison sur le Alps Tour.
Après un 81 le premier jour (avec un quintuple sur le 6), Jean-Pierre Verselin a signé une seconde carte (72) très encourageante : « Jeudi, j’ai pris un bad-time au 5 et j’ai complètement raté le trou suivant, indique le Montpelliérain. J’ai perdu deux balles dans les « foins ». C’est vraiment dommage car, à ce moment-là, j’étais à + 4 et quatre trous à jouer. Mais, cette pénalité m’a fait prendre conscience que je devais accélérer mes routines et anticiper mes coups. J’ai pris trois fois 3 putts aussi. Hier, j’ai concédé un bogey au 18 qui m’a privé d’un score dans le par. J’ai bien putté. Si ça avait voulu sourire un peu, j’aurais pu finir plus bas. Mais bon, ce fut deux journées très enrichissantes. J’ai pu mesurer l’importance du driving sur ce parcours de l’Albatros. Les mises en jeu sont capitales. Avec un cut à + 3, c’était jouable. J’y retourne aujourd’hui pour m’entraîner un peu et suivre quelques parties. »
Malgré ses années de golf de haut niveau chez les amateurs, Nicolas Tacher n’avait jamais ressenti une telle pression au départ d’un premier trou jeudi. « Elle a duré jusqu’au 3 où je n’ai pas retrouvé ma première balle mais réussi un birdie avec la seconde qui m’a un peu détendu, reconnaît le Racingman. Mais, au premier comme au deuxième tour, il m’a fallu sept ou huit trous pour être vraiment dedans. Après, je n’ai plus manqué une seule mise en jeu. Il y a quelques départs qui sont très impressionnants. Tu te dis, là mieux vaut ne pas lâcher le coup. Certains fairways aussi sont intimidants comme ceux du 9, 12, 14 et 17. Du tee de départ, tu distingues les roughs très hauts et là encore il est impératif de ne pas y égarer sa balle. Martin Kaymer disait que le Golf National et Wentworth étaient les deux parcours les plus difficiles pour lui. L’Albatros ne l’est donc pas seulement pour nous. »
Auteur de sept birdies, Nicolas Tacher s’est régalé par moment : « J’ai enchaîné deux birdies au 15 et au 16, poursuit-il. Sur le par 3, ma balle a volé en direction du trou et je n’ai pensé qu’à la voiture. Mais, elle s’est arrêté à un mètre. »
Ce premier Open de France lui sera très utile dans les semaines à venir : « Je sais désormais qu’il me faut mieux gérer mes émotions, mieux me connaître aussi pour lever le pied quand c’est nécessaire, ne pas attaquer un drapeau. Je suis déçu de mon résultat final mais je le dois davantage à des erreurs stratégiques qu’à des mauvais coups. J’ai terminé à + 11 avec un cut à + 3. C’est loin mais ça ne l’est pas trop dans ma tête. »
Après quelques Alstom Open de France et autres tournois du circuit européen, Jean-Pierre Verselin et Nicolas Tacher maîtriseront tous les paramètres qui font aujourd’hui encore la différence entre eux et les « piliers » du Tour.