Jérémy Gandon va jouer le Houston Open

Houston Open au Golf club de Houston (du 10 au 13 octobre 2019)

Quatre mois après la participation et la vingtième place de Paul Barjon au RBC Canadian Open, Jérémy Gandon va, lui aussi, disputer un tournoi du PGA Tour pour lequel il est passé par une pré-qualification (150 joueurs pour 27 places) qu’il a bouclé à – 3 puis le « Monday qualifier » hier, conclu par un play off à suspense.

Troisième à l’issue d’une partie sans bogey et jalonnée de cinq birdies (67) sur le parcours du Woodforest Golf Club à Montgomery au Texas, le Valentinois a dû jouer un play off à cinq pour deux places.

« Sur le premier trou du play off, un petit par 4, deux joueurs ont expédié leur balle dans l’eau sur leur deuxième coup ce qui les a éliminés, précise Jérémy Gandon. Moi, j’ai visé le milieu du green et assuré mon par. Nous sommes repartis sur le même trou à trois et nous l’avons partagé avec un par. Et pour le troisième, nous avons joué un par 5. La mise en jeu d’un de mes adversaires a terminé dans les arbres. Il me restait 125m pour le drapeau et j’ai « boîté » mon coup de wedge pour l’eagle. Hier, j’ai reconnu le parcours du Houston Open avec Bill Hass et Roberto Castro. C’est un golf avec de nombreux obstacles d’eau. Il y a de la place mais, il ne pardonne pas les mauvais coups. J’ai hâte de commencer jeudi. Je vais tout donner et vivre à fond cette nouvelle expérience. C’est un super opportunité et je vais essayer d’en tirer le maximum. »

Un bonheur n’arrivant jamais seul, l’ancien étudiant de Kansas State a franchi le premier tour de l’une des douze qualifications (Stage 1) du Korn Ferry Tour au Texas.

Sur le parcours du Woodlands Country Club, Jérémy Gandon a terminé à la dix-huitième place avec un total de 282 (- 6). Il attend désormais sa désignation pour l’un des cinq Stages 2 du circuit américain qui démarreront à la fin du mois : « Les deux dernières semaines ont été assez chargées car je suis descendu à trois reprises à Houston qui se situe à quatre heures de route de Fort Worth, explique le Racingman. J’ai produit un golf solide pendant quatre jours avec des cartes dans le par, – 4 et deux fois – 1. Je suis passé pour un coup. La pression des cartes est toujours différente d’un tournoi traditionnel et parfois, ça peut vite basculer du mauvais côté. »