Une victoire assortie d’un record pour Boutier, Barjon et Loutre

Les étudiants français des universités américaines viennent de vivre une semaine faste puisque trois d’entre eux se sont imposés en établissant un nouveau record du tournoi qu’ils disputaient. Céline Boutier a égalé le record du parcours (67) de l’University Club en Louisiane lors du premier tour du LSU Tiger Golf Classic à Bâton Rouge.

La n°1 française ne s’en est pas tenue là puisqu’elle a poursuivi sur la même dynamique et battu le record sur trente-six trous (139) puis sur cinquante-quatre trous (208). En tête de bout en bout, elle a été la seule joueuse du champ à terminer sous le par (- 8).

Cette performance a largement contribué à la troisième victoire de Duke dans cette compétition. L’université de Céline Boutier est devenue la deuxième de l’histoire du tournoi à le remporter trois fois.

Camille Chevalier quatrième en Caroline du Sud

Au Briar’s Creek Invitational à Johns Island en Caroline du Sud, Camille Chevalier s’est classée quatrième et meilleure joueuse d’Indiana avec un score total de 211 (- 5).

Camille Chevalier s’est classée quatrième en Caroline du Sud avec un total de 211.

« J’ai bien joué, apprécie l’Aixoise. Au premier tour, je n’avais pas la vitesse sur les greens qui étaient très rapides. J’ai pris quatre fois trois putts car je dépassais les trous de deux mètres. J’ai également raté pas mal de petits putts pour le par. Mais, dès l’après-midi, j’ai mieux putté. Je me suis mise plus près des drapeaux grâce à un jeu de fers précis. Je me suis créé beaucoup d’occasions de birdie. Au troisième tour, j’ai encore mieux putté. Mes mises en jeu ont été solides et j’ai sauvé cinq pars sur six grâce à de bonnes approches. Quand j’ai touché les greens en régulation, j’ai réussi des birdies. C’était cool. Dans l’ensemble, mon jeu a été bon mais, je dois encore bosser le chipping et le wedging car je pourrai gagner beaucoup de points en étant encore plus près des drapeaux. »

Indiana a terminé à la deuxième place (+ 5). Campbell a fini dixième (+ 17) et Louise Latorre, quarante-neuvième (224).

Une troisième victoire américaine pour Paul Barjon

A quelques jours de son déplacement à Palm Beach Gardens pour disputer les cartes d’accès au MacKenzie Tour, Paul Barjon a engrangé une bonne dose de confiance en gagnant le Kingsmill Intercollegiate à Williamsburg en Viriginie, cinq mois après sa victoire dans la Connecticut Cup.

Paul Barjon a remporté son deuxième tournoi de la saison 2015-2016 et son troisième depuis son arrivée aux Etats-Unis.

Deuxième (137) à six coups du leader, Charles Huntzinger (Penn State) à l’issue du deuxième tour, le Néo-Calédonien a accompli une exceptionnelle entame de troisième tour en réussissant cinq birdies sur ses sept premiers trous. En signant une seconde carte de 66 d’affilée, l’étudiant de TCU a devancé de deux coups Chad Metzbacher (Tennessee) et Charles Huntzinger (Penn State).

Non content d’ajouter un nouveau succès à son palmarès, Paul Barjon a amélioré le record du tournoi avec ce total de 203, tout comme il l’avait fait en octobre avec son 205 (- 11) à la Connecticut Cup : « Ce fut une très bonne semaine, reconnaît-il. Les conditions ont été difficiles avec de la pluie au premier tour et pas mal de vent sur les deux suivants. Cette victoire me fait plaisir avant la qualification du MacKenzie Tour. »

Pierre Mazier, son partenaire à TCU, a fini vingt-et-unième (218) et réalisé son premier trou en un : « Sur le trou n°5, un par 3 de 160m, précise-t-il. J’ai tapé un fer 6. La balle a pitché à dix centimètres à gauche du trou et, avec le spin, elle est tombée. Globalement, il y a eu de bonnes et de mauvaises choses au cours du tournoi. Je ne retiendrai que mon retour du dernier tour car, j’ai vraiment bien réagi après m’être retrouvé à + 4 après sept trous en ayant commencé par un double et un bogey. Je suis très content pour Paulo. Il joue au top en ce moment et cette victoire va le mettre en confiance pour les cartes. »

Florian Loutre vainqueur du 24e annual SEKI

Une semaine après sa deuxième place dans le Battle on Beale Street à un coup du premier, Florian Loutre a remporté le 24e Annual SEKI sur le Crooked Creek Golf Community avec un score de 212, nouveau record de la compétition. Son équipe (Université du Cumberlands) a laissé la deuxième à trente cinq coups : « J’ai vraiment joué très solide le dernier jour, déclare le Manceau. J’étais – 3 après onze trous avant de concéder trois bogeys d’affilée à cause de « trois putts ». Puis, j’en ai pris un autre au 17. C’est dommage mais, c’était vraiment positif car les conditions étaient dures avec beaucoup de vent. Après ma deuxième place, c’est un très bon début de saison, de même que pour l’équipe, victorieuse de ses deux premiers tournois. » 

Florian Loutre et ses partenaires ont réussi le doublé dans le Kentucky.

Au Linger Longer Invitational en Géorgie, trois Français (Robin Sciot-Siegrist, Nicolas Manifacier et Teremoana Beaucousin) figuraient dans le champ des joueurs. Le joueur de Louisville a fini à la vingt-troisième place (218), celui de Charlotte à la cinquante-et-unième (225), un coup devant celui de Kennesaw State (52e).

« J’ai juste essayé de retrouver un peu mon swing en travaillant avec notre assistant coach, indique Nicolas Manifacier. J’ai eu de bonnes sensations lors du dernier tour et un très bon putting aussi. »

« Je n’ai pas si mal joué que ça mais, je n’ai pas totalisé assez de birdies sur ce parcours, neuf seulement, confie Robin Sciot-Siegrist. Ce n’était pas suffisant car il y avait de nombreuses opportunités. J’ai aussi pris un triple au cours du deuxième tour et j’ai conclu par un double au troisième. Ces erreurs m’ont coûté cher. »

Thomas Perrot a vécu une mésaventure inhabituelle pour lui en jouant 87 au deuxième tour du Valspar Collegiate à Palm City en Floride : « J’ai pris un quintuple sur un par 3, suivi d’un double et je suis complètement sorti de la partie mentalement, explique l’étudiant de Memphis. Après, j’ai enchaîné les mauvaises décisions. Pourtant, mon fonds de jeu a été super tout au long de la semaine. C’est sans doute l’une où j’ai le mieux drivé. le paradoxe, c’est qu’habituellement, quand je drive bien, tout le reste suit. Mais là, le putting n’a pas été bon du tout. Le deuxième tour est anecdotique car il ne reflète pas mon niveau de jeu. Je dois effectuer un gros travail mental pour éviter de sortir d’une partie quand quelque chose ne va pas. »