Pierre Mazier a réalisé l’un de ses rêves

Doral-Publix Junior Golf Classic au Doral Golf Resort and Spa (du 21 au 23 décembre 2011)

Depuis ses premiers coups de golf, Pierre Mazier, formé à Valescure, rêvait de remporter un grand tournoi international. Il vient d’inscrire son nom au palmarès de l’un des plus prestigieux pour les jeunes golfeurs, le Doral-Publix Junior Golf Classic et ce, pour sa première participation.

Pierre Mazier et Nicolas Manifacier ou le triomphe des Boys du Pôle France d'Antibes.

« Je suis très fier de m’imposer dans ma catégorie (14-15 ans) », déclare le jeune Varois. Pourtant, au départ du dernier tour sur le Gold Course, il était devancé d’un coup (141) par le Vénézuélien Jorge Garcia. Et son début de partie ne l’a pas incité à l’optimisme : « Après un birdie au 2, j’ai concédé deux bogeys à la c.. au 3 et au 5, peste-t-il encore. Au 6, j’ai loupé deux mètres pour birdie et quatre mètres au 7. Je me suis dit, c’est pas ta journée d’autant que la fatigue commençait à se faire sentir. »

À ce moment-là, Jorge Garcia était à – 2 et Pierre à + 1, donc quatre coups de retard à onze trous de la fin. Puis le Vénézuélien a perdu son premier point au 8 et comme, sur le trou suivant, le pensionnaire du Pôle France Boys a réussi son deuxième birdie, l’écart s’est alors réduit à deux longueurs.

« Arrive le 12, raconte Pierre Mazier. J’ai l’honneur au départ de ce par 3 avec un green en île. Je dépose ma balle au milieu et lui expédie dans la sienne dans l’eau. Et encore, il sauve un bogey de malade en boîtant cinq mètres. Un coup de retard au départ du 13 où j’ajoute un nouveau birdie sur ma carte et lui se contente d’un par : square. »

Et la partie est complétement relancée. D’autant que sur le 14, Jorge Garcia, sans doute entamé physiquement et nerveusement, lâche un nouveau point : « Il commençait à perdre de sa précision sur les fers », précise le Français. Mais ce dernier va louper un putt d’1,50m pour par au 17 et anéantir son mince avantage. Tout s’est donc joué sur le dernier trou, au bout du suspense. Après deux bons drives, Jorge Garcia évite de peu l’obstacle d’eau sur son deuxième coup. Pierre Mazier plante le milieu du green. « Son chip a pas mal dépassé le trou et il a raté son putt de retour, indique le Provençal. Moi, j’ai poussé les deux miens. »

Et il s’est offert le plus beau des cadeaux de Noël et a aussi concrétisé son rêve de jeune golfeur. Il lui en reste beaucoup d’autres encore à accomplir.