Emilie Alonso renonce aux championnats de France

Championnats de France dames (Coupe Gaveau et coupe Pierre Deschamps) à Chantilly (du 24 au 28 août)

À son retour du British Girls à Gullane en Écosse, la jeune Varoise avait laissé entendre qu’elle pourrait ne pas disputer les championnats de France dames qui débuteront mercredi à Chantilly. Elle a pris sa décision et préféré renoncer à y participer pour mieux récupérer d’un long enchaînement de tournois au cours des dernières semaines. « Je suis fatiguée, déclare Émilie. J’ai besoin de souffler. »

En l’absence des cinq premières du Mérite et de quelques autres joueuses, cette épreuve va perdre de son intérêt. En effet, la tenante du titre, Alexandra Bonetti a rejoint la Texas Christian University (fréquentée depuis peu par Julien Brun). La finaliste, Inès Lescudier, est, elle aussi, partie aux États-Unis, de même que Léa Charpier, Justine Dreher et Shannon Aubert (qui y vivait déjà). Céline Boutier et Manon Gidali, sélectionnées comme Emilie Alonso pour la Ping Junior Solheim Cup, vont réviser leur baccalauréat qu’elles passeront le mois prochain. Des absences qui feront le bonheur de nombreuses candidates à la succession d’Alexandra Bonetti, comme l’Aixoise Camille Chevalier, demi-finaliste l’an dernier, éliminée par Inès Lescudier.

Après son break, Emilie Alonso reprendra l’entraînement pour bien préparer la Ping Junior Solheim Cup qui aura lieu les 20 et 21 septembre en Irlande sur le parcours du Knightsbrook Resort Spa and Golf Hôtel. « Je vais établir un programme de travail avec Karine Mathiot, poursuit-elle. Puis je jouerai un ou deux Grands Prix pour me remettre dans le rythme de la compétition avant de retrouver l’équipe européenne le 17 septembre. »

En janvier, Émilie Alonso traversera l’Atlantique pour intégrer l’Arizona State University à Phoenix (qui fut fréquentée dans les années 90 par Phil Mickelson) : « Au terme des six mois, si j’ai le niveau, je tenterai l’épreuve des cartes d’accès au LPGA. Si ce n’est pas le cas, je poursuivrai le cursus universitaire. »

Décidément, les universités américaines exercent un irrépressible pouvoir d’attraction sur les jeunes golfeurs français (et du monde entier). Leur grande migration vers l’Ouest est loin d’être terminée puisqu’un fort contingent de garçons, issus des Pôles, devraient imiter leurs aînés l’année prochaine.

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