Un premier tour sous le par pour Decottignies-Lafon, Perez et Blandin

South Beach International Amateur au Miami Beach Golf Club et Normandy Shores Golf Club (du 19 au 22 décembre 2013)

Tous les Français ont disputé leur premier tour sur le parcours du Miami Beach Golf Club avec plus ou moins de réussite. Trois d’entre eux (Mathieu Decottignies-Lafon, Victor Perez et Maxime Blandin) l’ont bien négocié en le terminant sous le par.

Mathieu Decottignies-Lafon a bénéficié, comme lors de ses reconnaissances, d’un très bon putting ainsi que d’un chipping, wedging et jeu de fers performants. Des atouts qui lui ont permis de réussir trois birdies (2, 6 et 8) sur l’aller grâce à des attaques de greens précises et des putts solides entre deux et cinq mètres.

Mathieu Decottignies-Lafon a très bien putté lors du premier tour et engrangé quatre birdies et un eagle.

Le joueur de Bondues a concédé son premier bogey au 10. Sur sa mise en jeu, sa balle a pitché sur une route et fini dans l’eau. Sur le trou suivant, son coup de wedge a raté la cible et atterri dans un bunker. Une excellente sortie à 1,3m lui a évité de perdre un deuxième point d’affilée : « Ça m’a boosté », reconnaît-il. « Decott » a expédié un énorme drive au 12, suivi d’un fantastique coup de rescue. A 215m du drapeau, il a planté sa balle à moins de deux mètres et rentré le putt pour eagle.

Depuis le rough, il a arrêté sa balle à cinq mètres du trou au 13 et enquillé le putt pour passer à – 5.

« Au 16, un petit par 4 atteignable en un, j’ai hésité au départ entre le driver et le bois 3, indique-t-il. J’ai opté pour le driver mais j’ai refusé le coup. La sanction a été immédiate. dans l’eau pour un double. » Derrière, il a eu deux opportunités pour récupérer ses deux points mais les putts ne sont pas tombés.

Victor Perez était satisfait de son premier tour même s'il regrettait ses deux bogeys sur la fin.

Meilleur Français (8e) l’an dernier au South Beach, Victor Perez a bien débuté le tournoi, lui aussi. Il aurait pu scorer plus bas sans ses deux bogeys sur les trois derniers trous à cause de mauvaises mises en jeu : « C’était plutôt bien dans l’ensemble, commente-t-il. J’ai tapé correctement mais rien d’exceptionnel pour être honnête. J’ai glissé quelques bons putts pour rester dans la partie. Je suis un peu déçu d’avoir conclu par deux bogeys. Mais, le route est encore longue. Je pense qu’il est important e rester patient sur ces parcours qui paraissent plutôt abordables mais peuvent devenir piégeux avec le vent. »

Léonard Bem, Victor Veyret et Paul Elissalde partagent la 30e place avec une carte dans le par (71).

Totalement remis de son entorse, le grand « VV » a effectué une bonne partie : « Avec trois birdies et trois bogeys dont un consécutif à une balle perdue, précise-t-il. J’ai sauvé quelques bons pars. Je suis plutôt content de ce premier tour même si rien n’est joué pour le cut car le champ de joueurs est très bon. »

Un birdie et un bogey de moins pour son partenaire du Pôle France. Paul Elissalde a ouvert son compteur au 3 à la faveur d’un bon coup de fer 9. Une erreur de club sur le trou suivant lui a coûté un bogey. Un magnifique coup de fer 3 au 5 lui a offert un birdie presque donné. Et, sur le retour, il a enchaîné les pars avant d’expédier sa mise en jeu du 15 dans un obstacle d’eau. « J’ai pris beaucoup de greens en régulation mais j’étais entre six et dix mètres, déclare le Biarrot. Mes putts étaient bons mais ils ne sont pas rentrés. Je suis satisfait de ma partie. C’est important de poser un score au premier tour même si tout se jouera demain (aujourd’hui). »

Les soixante-douze premiers et les ex æquo à l’issue du deuxième tour se qualifieront pour les deux derniers du week-end.

Les résultats des Français

4. Mathieu Decottignies-Lafon 68 (- 3), 9. Victor Perez 69, 21. Maxime Blandin 70, 30. Léonard Bem, Victor Veyret et Paul Elissalde 71, 52. Kenny Subregis 72, 65 Léo Mathard 73, 80. Maxence Catherine et Nicolas Manifacier 74, Felix Mory, Romain Langasque, Louis Cohen-Boyer, Joris Etlin et Matthieu Caron 75, Alexandre Daydou 76, Ugo Coussaud, Grégoire Schoeb et Nelson Ramos da Silva 77, Antoine Kuoch et Edgar