Pierre Mazier à la conquête d’un nouveau titre au Doral
Tout petit, à Valescure, Pierre Mazier rêvait de disputer et de gagner le Doral-Publix Junior Golf Classic. Son rêve est devenu réalité en décembre de l’année dernière.
Pour son premier tournoi aux États-Unis, le n°1 du Mérite Jeunes a remporté l’une des plus grandes compétitions internationales dans la catégorie des 14-15 ans : « Celle-là restera à jamais gravée dans ma mémoire, reconnaît-il. Elle a encore plus de valeur car il s’agissait de ma première participation au Doral. J’étais déjà heureux de découvrir ce tournoi, alors décrocher le titre… J’avais accompli une bonne semaine, sans plus. Je me souviens de la présence de nombreux coaches universitaires américains qui suivaient les parties. J’avais donc un peu plus de pression sur les épaules mais nous nous entraînons pour la gérer tout au long de l’année. »
Pierre Mazier est reparti ce matin en Floride avec ses partenaires du « Grand Pôle France » (Alexandre Daydou, Thomas Le Berre, Paul Elissalde, Joris Etlin, Victor Veyret) et les deux entraîneurs (Cyril Gouyon et Bastien Mélani).
Il ne cache pas ses ambitions : « Réussir le doublé au Doral et me qualifier pour l’Orange Bowl, lance-t-il. La qualification de l’Orange Bowl va me servir de préparation pour le Doral. J’y vais pour la planter car les organisateurs n’offrent qu’une seule place aux étrangers (en 2011, Mathieu Decottignies-Lafon s’était imposé). Cette qualification sera l’occasion de me remettre dans le bain, de me réhabituer à l’herbe très différente de celle sur laquelle nous avons l’habitue de jouer en Europe. Puis, après, j’irai au Doral avec un couteau entre les dents. »
Si la plupart des jeunes Français engagés dans la qualification de l’Orange Bowl et au Doral n’ont plus disputé de compétition depuis le Grand Prix de la ligue Paca à Barbaroux, Pierre Mazier a eu la chance de bénéficier d’une invitation de la FFG pour prendre part au Polo Golf Junior Classic sur le parcours du PGA National Resort & Spa à Palm Beach Gardens à la mi-novembre (du 17 au 23).
Après deux tours moyens (150) en stroke-play, Pierre a été éliminé (5/3) en seizièmes de finale par l’Indien Rigel Fernandes : « Je n’étais pas trop dans la balle car j’avais commencé un travail sur mon swing, explique-t-il. Le Polo m’aura permis d’évoluer sur un golf exceptionnel. »
Au cours des trois dernières semaines, il a poursuivi son entraînement sous la direction de Cyril Gouyon : « Nous avons insisté sur deux ou trois points afin de solidifier mon swing car il pourrait être bien meilleur », conclut Pierre Mazier.
Mais, il n’oublie pas qu’au golf, on ne dit jamais comment, mais combien !