Lionel Weber rejoint Adrien Saddier à la 11e place
European Tour Qualifying School (Stage 1) au Circolo Golf Bogogno (du 25 au 28 septembre 2012)
Auteur de l’un des meilleurs scores (sans bogey) de la journée (68, – 4), Lionel Weber s’est bien replacé (11e à 141). Parti du 10, le Mulhousien est entrée tout de suite dans sa partie en étant tout près de boîter une sortie de bunker sur son premier trou. Il a planté les drapeaux au 11, 12, 15 et 17, jamais à plus de 3m pour autant de birdies. Sur son retour, le joueur d’Ormesson a touché huit greens en régulation mais, cette fois, les putts ne sont pas tombés : « La différence entre une virgule et une ficelle est bien mince, analyse-t-il. Peut-être tient-elle à la confiance ou à l’insouciance que je n’ai plus eu sur les neuf derniers trous. Mais, je putte bien. C’est le secteur de mon jeu qui m’enthousiasme le plus. Pour être vraiment honnête, ça fait un petit moment que je n’ai plus envoyé très bas. Je pense que pour descendre à – 7 ou – 8, il faut procéder par des étapes intermédiaires. Le moins 4 d’aujourd’hui en est une. Il reste deux tours et je vais donner le maximum sur chacun de mes coups. »
Adrien Saddier (70) partage la onzième place avec son partenaire de club. Passé en 34 (- 2) à l’aller grâce à deux bons birdies (3 et 7), le Haut-Savoyard a concédé un sale bogey au 12 : « Je suis sorti de ma bulle à cause du Tchèque qui en mettait partout comme la veille, explique Adrien. Il a arrêté sur ce trou. Il était à + 23 ! Mon cadet (Nicolas Guerindon, déjà présent à ses côtés à l’Omega European Masters à Crans-sur-Sierre) m’a mis un coup de pied au cul. »
Bénéfique puisque « Bidou » a déposé sa balle au poteau sur le trou suivant (birdie). Le jeu a été interrompu pendant quarante minutes à cause d’un orage. A la reprise, il a inscrit un nouveau birdie sur sa carte. « Ensuite, j’ai géré car un vent violent s’était levé, poursuit-il. Sur le 18, j’ai préféré le jouer en par 5 pour ne prendre aucun risque car il me restait un coup de 215m pour le drapeau. Il faut continuer sur cette dynamique pour franchir ces PQ1. Si je parvenais à glisser deux ou trois putts, ça m’aiderait aussi. »
Ayant démarré, comme Lionel Weber hier, par trois bogeys consécutifs du 3 au 5, Clément Bérardo a bien réagi en enchaînant sur deux birdies (7 et 8). Il ne s’en est pas tenu là puisqu’il en a ajouté trois autres (11, 12 et 14) pour passer sous le par (- 2). Malheureusement, il a abandonné deux points sur le final et terminé avec le même score que la veille (72).
Mathieu Decottignies-Lafon a bien tapé la balle (70). Après son premier tour (75), il a passé un long moment au practice pour remettre les choses en place : « Et ça m’a bien servi », confirme-t-il. Le Nordiste a signé deux birdies sur son aller (11 et 13), concédé son seul bogey de la journée au 5 avant de récupérer ce point perdu par un ultime birdie au 9 : « J’ai pris treize greens en « régul », ajoute-t-il. Sur les cinq loupés, deux l’ont été avec un wedge en main. Mon wedging a été horrible aujourd’hui alors que le grand jeu a été propre. Je suis satisfait. Il n’a manqué que quelques birdies sur les par 5 sur lequels je suis à + 2 en deux tours. »Il ne compte, ce soir, que deux coups de retard sur les derniers « qualifiables ».
Les chances de Clément Batut (75 aujourd’hui) de participer au dernier tour vendredi se sont amenuisées. Le grand «Clem» va devoir cravacher demain pour figurer dans le groupe de joueurs comptant sept ou moins de sept coups de retard sur le dernier qualifié. A 153 (+ 9) à l’issue des trente-six premiers trous, il se situe à dix longueurs. Un beau challenge à relever.
Les résultats des amateurs français
11. Lionel Weber 68 (141), Adrien Saddier 70 (141), 33. Clément Bérardo 72 (144), 42. Mathieu Decottignies-Lafon 70 (145), 90. Clément Batut 75 (153)
Les pros : Julien Grillon 67 (139), Jean-Nicolas Billot 73 (140), Sébastien Gros 70 (143), Julien Gressier 71 (146), Frédéric Abadie 74 (147), Alan Bihan 74 (148), Romain Schneider 76 (148), Pierrick Peracino 76 (153), Stéphane Pelletier 77 (157) et Clément Gallois 79 (157), Olivier Cima 81 (165).