Édouard España deuxième à un coup de Jurgen Maurer
European Tour Qualifying School (stage 1) au Golf Club Schloss Ebreichsdorf (du 11 au 14 septembre 2012)
Les fortes pluies, tombées sur la région d’Ebreichsdorf dans la nuit précédant le troisième tour, ont contraint les organisateurs à reporter de deux heures les premiers départs ce matin afin de remettre le parcours en état.
Initialement programmé à 10h20, celui d’Édouard España ne s’est donc effectué qu’à 12h20 dans le vent et sous la pluie sur un aller raccourci de près de 500m.
Les deux par 5 (le 4 et le 8) avaient été réduits en par 4 (de 303m) et par 3 (de 187m) ce qui n’a pas manqué de pénaliser les joueurs plus à l’aise pour grappiller des points sur les par 5.
Dans ces difficiles conditions, le Bordelais a concédé un bogey au 3 en prenant trois putts et aligné huit pars, passant ainsi en 34 (+ 1). Il a été plus performant sur le retour en réussissant deux birdies (11 et 16) et sept pars pour boucler son parcours à – 1 (68) et ainsi signer sa troisième carte négative d’affilée.
Edouard Espana a été l'un des onze joueurs du champ à scorer sous le par dans la tempête.
Avec un total de 205 (- 8), Édouard España occupe désormais la deuxième place à égalité avec l’Allemand Maximilian Tschinkel, à un coup du nouveau leader (le troisième en trois tours), l’Autrichien Jurgen Maurer : « C’était dur aujourd’hui, reconnaît-il. Mais, nous avons fait les choses proprement sur les neuf derniers trous. Au final, j’ai touché seize greens en régulation et n’ai raté qu’un seul fairway, de deux mètres à peine. Les putts ne sont pas tombés. Les greens étaient abîmés par la pluie et le passage des autres joueurs, et forcément moins rapides que la veille. »
Onze joueurs (sur les 59 en compétition) ont joué sous le par aujourd’hui. Le Suédois Krister Eriksson, premier hier à – 14, a scoré 76 (+ 7) et rétrogradé à la quatrième place.
Cette journée chaotique aura au moins permis à Édouard España de prendre un peu plus ses distances sur les derniers « qualifiables » (les quinze premiers) qui se trouvent à cinq coups du Français.
