Erwan Vieilledent renoue avec la victoire à Bondues
Grand Prix de Bondues (du 26 au 28 mai 2012)
Blessé puis écarté de l’équipe de Memphis, Erwan Vieilledent se languissait de rentrer en Europe après son année universitaire pour rejouer en compétition. Le jeune Azuréen a sans doute un peu trop précipité son retour. À peine rentré chez lui, il en est reparti, dès le lendemain, pour les Internationaux d’Italie où il ne s’est pas qualifié pour les seizièmes de finale. Il a, ensuite, enchaîné sur la coupe Didier Illouz mais il a raté le cut : « Oui, mais j’ai caddeyé Clément Batut lors du dernier tour et il a fini deuxième », plaisante-t-il.
Son troisième tournoi, le Grand Prix de Bondues, lui a permis de renouer avec la victoire, la dernière remontant à 2010. Malgré un champ de joueurs de qualité avec quelques Boys de l’équipe de Belgique de retour de Chantilly après leur rencontre face aux Français et quelques « pointures » (Mathieu Decottignies-Lafon, Hugo Rouillon, Nicolas Singer, Timothée Guin et d’autres), Erwan Vieilledent a mené de bout en bout.
Il a frappé très fort d’entrée en signant le meilleur score (67, – 6) du premier tour puis un 69 le lendemain : « Le premier jour, j’ai commencé par un eagle, se souvient-il. Toujours bon pour la confiance. Après, j’ai envoyé six birdies et concédé deux bogeys. Le lendemain, j’ai réussi encore cinq ou six birdies. »
À l’issue des deux premiers tours, Erwan Vieilledent comptait cinq coups d’avance sur son ami d’Ormesson, Timothée Guin. Les quarante-deux qualifiés ont entamé le premier de leurs deux parcours de ce lundi de Pentecôte. Erwan a dû s’employer car il était + 4 après huit trous : « L’eagle du 9 m’a bien remis dans la partie, commente-t-il. J’ai mieux géré les neuf derniers trous alors qu’ils sont plus difficiles que les premiers. Du reste, ce fut le cas tout au long du tournoi. »
Grâce à une troisième carte sous le par d’affilée (72), l’étudiant de l’université de Memphis a augmenté son avance sur ses poursuivants. Le Belge Gaëtan Van Baarle se situait à six longueurs et le Racingman Hugo Rouillon, à sept. Mais, comme dans la matinée, Erwan Vieilledent a éprouvé des difficultés sur l’aller (+ 5) du dernier tour : « Au départ du 11, je me suis retrouvé à égalité avec le Belge Alan De Bondt et Hugo n’était plus qu’à un coup, précise Erwan. Mais j’ai bien réagi. J’ai fait un eagle au 12 suivi d’un birdie. J’ai effacé mon bogey du 14 par un autre birdie au 15. Et là, j’ai repris mes distances et j’ai géré ma fin de parcours. » Malgré son 75 (+ 2), il s’est imposé avec cinq coups d’avance sur Hugo Rouillon et Timothée Guin.
De quoi lui redonner la confiance qui lui faisait défaut depuis quelques mois. Il sait désormais qu’il est capable, à nouveau, de scorer bas. Il abordera donc les prochaines échéances (championnat d’Ormesson et qualification de l’Open de France) avec un mental de « winner » comme ils disent chez les « Tigers » de Memphis.