Lionel Weber sur la bonne voie

Coupe Murat au golf de Chantilly (du 25 au 27 mai 2012)

Déjà auteur d’un eagle (au 2) hier sur lequel il a pris un bogey aujourd’hui (« le parcours s’est vengé », plaisante-il), Lionel Weber a remis ça aujourd’hui, au 9. Venant de réussir son premier birdie au 8 grâce à un coup de wedge donné, le Mulhousien a expédié un bon drive sur la piste avec l’aide du vent, suivi d’un fer 7 qui s’est arrêté à 4m du drapeau et d’un putt. À – 2 après neuf trous, il a aligné quatre pars consécutifs avant de concéder son deuxième bogey (14) puis un troisième au 17 : « Je ne me suis pas tenu à ma stratégie offensive, commente-t-il. Je n’ai pas bien géré ce passage. J’ai retenu mes coups. »

Lionel Weber s'est installé en tête après deux tours avec quatre coups d'avance sur l'Allemand Moritz Lampert.

Pas ceux du 18, en tout cas, puisqu’un deuxième coup de rescue l’a placé en position d’eagle, à 3 m du trou. Mais son putt n’est pas tombé. De nouveau en confiance après un petit passage à vide, Lionel Weber va bien préparer sa (longue) journée de demain (avec trente-six trous). Il ignore s’il pourra compter sur l’aide précieuse de son ami Arnaud Abbas qui l’a caddeyé aujourd’hui. En revanche, il sait qu’une bonne place à la Murat le remettrait sur les rails.

Troisième en compagnie de Grégoire Schoeb, à une longueur derrière Moritz Lampert, Romain Langasque (74) a débuté par un double. Un deuxième coup trop à gauche l’a contraint à un chip et il lui a fallu trois putts pour conclure. Une mise en jeu dans le rough au 7 lui a valu un bogey. En position d’eagle au 9, il a pris une nouvelle fois trois putts, puis trois autres encore au 10 (bogey). Il a signé son seul birdie au 13 grâce à un putt de… 10m. Ah, le putting !

Le meilleur score de la journée a été réalisé par Mervin Rocchi (69). Au lendemain d’un premier tour difficile (78), surtout sur le retour, le joueur d’Ormesson s’est bien relancé. Avec trois birdies sur les douze premiers trous, il a perdu un point au 14 en ratant le green du mauvais côté. Mais il l’a récupéré au 16 en boîtant une « ficelle » de 10m et à nouveau abandonné sur le trous suivant à cause d’un 3 putts : « Même si j’ai bien putté tout au long de la partie, sur l’aller, j’ai eu quatre occasions de birdie à 2m que je n’ai pas concrétisées », regrette-t-il.

Sur ce Old Course de Chantilly, aux fairways étroits et aux roughs épais, Bastien Mélani (70) n’a pas été mécontent de retrouver ses quelques drives égarés et de s’être sorti de ces situations sans y laisser trop de points : « Surtout au 8 où j’ai cherché ma balle dans les hautes herbes pendant de longues minutes avant de la retrouver par miracle en revenant vers mon chariot. Je me suis recentré et j’ai planté mon coup de fer 9 à 2m. »

Un birdie au 9 l’a replacé à + 1. Après avoir visité le gros rough au début du retour, il a lâché un point sur le par 3 du 14 avant d’enquiller 15m au 15 (birdie) et 6m au 18 (birdie) pour terminer sous le par. « Ça s’est bien goupillé, reconnaît-il. Mes écarts dans le rough ne m’ont pas coûté trop cher. »

Trois fois vainqueur (Gary Stal, Alexander Lévy et David Antonelli) au cours des quatre dernières éditions du tournoi, les Français semblent bien partis (six dans le top 10) pour la conserver. Quarante-trois joueurs participeront aux deux derniers tours demain (cut à 153).

Le classement après deux tours (cut à 153)