Les Français ont débarqué en force aux Baléares
Internationaux d’Espagne messieurs à l’Alcanada Golf Club (du 29 février au 4 mars)
Meilleur joueur français (2e à deux coups de l’Allemand Moritz Lampert) aux Internationaux du Portugal, Adrien Saddier abordera ceux d’Espagne en confiance, celle engrangée grâce à sa belle deuxième place. N’ayant pas pu s’entraîner dans sa région à cause du froid, il s’est préparé à la Grande Motte en compagnie de son ami Jean-Pierre Verselincomme avant de partir à Palmela il y a un peu plus de dix jours. Aucune raison de changer une formule (presque) gagnante.
Pour Adrien Saddier et tous les Français présents aux Baléares, le premier objectif sera de passer le cut.
« J’ai beaucoup insisté sur le petit jeu, précise Adrien. Et nous avons également joué sur le parcours. » Mais, la qualité du champ des joueurs présents aux Baléares (il retrouvera les Allemands Lampert et Schineider mais aussi vingt-trois Français) le conduit cependant à demeurer sur la réserve : « Chaque tournoi est différent, ajoute-t-il. Et le golf nous réserve parfois des surprises. Aussi, je vais m’appliquer à bien reconnaître le parcours et surtout ses greens qui m’ont paru tortueux. Le premier objectif est de passer le cut (seuls les 32 meilleurs seront qualifiés pour les match-play). Pour la suite, on verra. »
À la différence du tournoi au Portugal (quatre tours de stroke-play), celui à Majorque se disputera en deux temps : deux tours de stroke-play puis les seizièmes, huitièmes, quarts, demies et la finale en match-play. « La plus grande distinction entre le stroke et le match-play, c’est que tu n’as qu’un seul adversaire à battre, déclare Adrien Saddier. La stratégie à adopter change en fonction de lui. S’il plante le drapeau, tu dois attaquer. S’il loupe le green, il faut assurer. Mais si les opportunités de prendre les premiers trous se présentent, mieux vaut ne pas les laisser échapper. »
Sur la dynamique de sa cinquième place au Portugal, Mathieu Decottignies-Lafon cherchera à aller le plus loin possible. Pas question toutefois d’effectuer deux premiers tours moyens sous peine d’être éliminé : « En Afrique du Sud, j’ai raté quelques coups faciles et quelques putts au début, c’est vrai. Mais beaucoup moins au Portugal, commente-t-il. Là, en match-play, tu peux scorer bas et perdre. Difficile donc de se fixer des objectifs de résultat. Des objectifs de moyens, oui, dans le comportement, l’attitude, la routine. » Le Nordiste partagera sa partie avec Moritz Lampert, le vainqueur des Internationaux du Portugal.
En proie à de sérieux problèmes de putting au Portugal, Arnaud Abbas a consacré l’essentiel de son travail à améliorer ce secteur capital du jeu : « J’ai déjà réussi à bannir les yips, c’est déjà pas mal », explique-t-il.
Trois pensionnaires (Romain Langasque, Nicolas Manifacier et Pierre Mazier) du Pôle France Jeunes figurent au sein de la grosse délégation française (25). Cette compétition constituera le deuxième sélectif des Boys en vue des championnats d’Europe.
Les Français engagés et leur heure de départ
Édouard España (8h15, 10), Antoine Schwartz (12h55, 10), Hugo Rouillon (12h35, 1), Mathieu Decottignies-Lafon (8h05, 1), Kenny Subregis (12h25, 10), Olivier Rozner (8h45, 10), Florian Loutre (13h05, 10), Arnaud Abbas (8h35, 1), Adrien Saddier (13h15, 10), Romain Langasque (9h05, 1), Nicolas Manifacier (9h15, 1), Pierre Mazier (7h45, 1), Léo Lespinasse (13h45, 1), Paul Barjon (8h35, 10), Lionel Weber (8h55, 1), Clément Bérardo (7h45, 10) Jules Bordonado (7h55, 1), Mervin Rocchi (7h55, 10) Franck Daux (12h45, 1) Thomas Elissalde (9h15, 10), Clément Batut (7h45, 1), Jean-Pierre Verselin (12h55, 1), Kevin Turlan (8h25, 1), Robin Sciot-Siegrist (8h55, 10), Pierre-Henry Leclerc (9h05, 1).
