Langasque et Jouven en manque de réussite au putting
Masters 13 au golf de Pont Royal (du 9 au 12 octobre 2014)
Un véritable déluge s’est abattu vers trois heures du matin sur le golf de Pont Royal transformant les ruisseaux en torrents de boue et inondant certains fairways et bunkers. L’équipe de Maxime Chabot s’est mise au travail très tôt pour remettre en état le parcours en pompant l’eau ayant débordé des lacs. Pour lui permettre d’achever son travail, les organisateurs ont reporté les départ d’une heure et demie.
Programmé dans la première partie à 8h30 en compagnie de Thomas Grava, Romain Langasque a tapé son tee-shot du 1 à 10 heures. Sans personne pour les ralentir, les deux joueurs ont bouclé leur aller en moins de quatre-vingt-dix minutes. Comme la veille, Romain Langasque a débuté par un bogey après une nouvelle mise en jeu à droite dans les arbres et une attaque de green trop longue. Il a failli sauver son par car, sur le chip, sa balle a heurté le drapeau.
Sur le par 3 suivant, il a déposé son coup de fer 7 à quatre mètres et rentré son putt pour récupérer le point du 1. L’Azuréen a raté un putt de trois mètres au 3. Puis, sur le premier par 5, il a expédié sont drive dans un ruisseau. Mais, une bonne approche à 1,5m du mât lui a permis de sauver son par. Au départ du 5, il a hésité entre deux clubs. Il a opté pour un fer 7 un peu forcé qui a fini dans le rough de gauche sur une butte surplombant le bunker. Le joueur de Bordeaux Lac a réalisé un bon chip mais loupé le putt derrière (+ 1).
Un très bon coup de pitch au 6 lui a laissé un putt d‘1,5m en descente qui n’est pas tombé. Après des pars au 7 et au 8, il a conclu son aller par un birdie et remis son compteur à zéro.
Sur le par 3 du 13, sa balle est partie en léger push et a disparu dans le rough de droite. Là encore, il s’est retrouvé avec un chip délicat en descente vers l’obstacle d’eau. Resté un peu court, il n’a pas enquillé le putt pour le par (+ 1). Il l’a sauvé sur le 14 après un drive dans la forêt l’ayant obligé à se recentrer. Au 16 et au 18, sa balle a tourné autour du trou sans tomber le privant d’une carte sous le par : « Globalement, j’ai mieux joué qu’hier, indique-t-il. Mon driving a été plus précis et j’ai touché sept fairways contre deux au deuxième tour. J’avais le jeu pour scorer – 3 ou – 4 mais, ça ne s’est pas bien goupillé au putting. J’ai manqué de réussite. De plus, je n’ai pas bien négocié les deux par 5 du 4 et du 14. »
Richard Jouven a terminé son troisième tour très frustré par son putting. Il l’a entamé par un bogey avant de ne pas concrétiser deux bonnes occasions à deux mètres. Il a été récompensé au 4. Au 8, il a pris son premier « trois putts » et il est passé en 37 (+ 1). Sa situation s’est complexifiée à l’entame du retour à cause de trois bogeys consécutifs (+ 4). Une sortie de bunker donnée au 14 lui a offert un second birdie. Mais, un drive lâché à droite au 17 lui a coûté un point. Il aurait effacer ce bogey sur le dernier trou mais, son putt de trois mètres en montée n’a pas effectué la distance : « Mon jeu a été moins performant qu’hier, reconnaît-il. Mes échecs au putting m’ont agacé d’où la série de bogey au début du retour. Je vais essayer de scorer sous le par demain. »
En signant la meilleure carte (66) de cette troisième journée, Jean-Pierre Verselin (5e à 214) s’est relancée dans la course au podium qui pourrait lui ouvrir les portes du Challenge Tour. Le Français le mieux classé (2e à 215) n’est autre que Dominique Nouailhac, vainqueur du Masters 13 en 2008. Jean-Nicolas Billot (67) a réalisé une belle remontée, de la 34e à la 9e place. Longtemps cinquième (- 2 après quinze trous), Mathieu Decottignies-Lafon est redescendu à la douzième place à cause de deux bogeys au 16 et au 18.
Auteur d’un score de 73 avec un bogey au 18, l’Espagnol Eduardo Larranaga, toujours leader, ne compte plus que trois coups d’avance sur trois joueurs parmi lesquels Dominique Nouailhac.