Emilie Simmons revient à Aix-Marseille pour la coupe Caillol
Coupe Yves Caillol au Golf Club d’Aix-Marseille (du 30 mai au 1er juin 3014)
Arrivée à Marseille épuisée il y a une dizaine de jours après un voyage interminable agrémenté d’un transit de quatorze heures à l’aéroport de Chicago, d’une correspondance ratée à Bruxelles et de la perte de ses bagages (heureusement retrouvés et livrés le lendemain à son domicile), Emilie Simmons a dormi longtemps avant de récupérer de la fatigue.
Soumise pendant des mois au rythme très intensif imposé aux étudiants des universités américaines, la jeune Marseillaise s’est très vite rétablie et a repris l’entraînement au Daily Golf Marseille Borély : « Je me suis également inscrite dans une salle de musculation pour respecter le programme fixé par mon coach, Mike Whitson, précise-t-elle. Il m’a également demandé de disputer quelques tournois. Je ne suis pas rentrée pour rigoler. »
Et, pour son retour en France, le premier ne pouvait être autre que la coupe Yves Caillol, la compétition du Golf club d’Aix-Marseille dont elle a porté les couleurs dans les championnats de ligue et nationaux. Une occasion de revoir ses anciennes partenaires et de rejouer sur un parcours où elle a obtenu ses premiers bons résultats.
Ayant récupéré du décalage horaire et des fatigues du voyage, Emilie Simmons a repris l’entraînement.
Entre les cours, les devoirs, les séances de préparation physique à 5h15, les déplacements, les tournois et les entraînements, Emilie Simmons n’a pas vu passer sa première année à Eastern Kentucky : « Il m’a fallu du temps avant de trouver mes marques, reconnaît-elle. En plus, à la rentrée, j’ai été malade et j’ai raté les premiers entraînements. Ce n’était pas du meilleur effet. Le rythme a été dur à acquérir. »
L’ambiance régnant lors des qualifications l’a perturbée au début : « J’avais du mal à me battre contre des filles avec lesquelles j’allais devoir jouer en tournoi. Je n’étais pas habituée à ça. J’ai appris à faire la différence entre les deux et à m’imprégner de cet esprit d’équipe indispensable pour décrocher les meilleurs résultats possibles avec EKU. Je suis devenue plus bagarreuse pour gagner ma place et aussi pour ne pas me laisser marcher sur les pieds. »
Au cours de la « fall season », Emilie Simmons a figuré à quatre reprises au sein de l’équipe et sa moyenne de score s’est située autour de 78. Au deuxième semestre, elle a pris part à six tournois avec les « Ladies Colonels » : « J’ai amélioré ma moyenne de deux coups (76) grâce à un jeu plus solide, commente-t-elle. J’ai beaucoup travaillé sur mon swing et changé pas mal de choses. J’avais besoin de temps pour les mettre en place. J’étais aussi mieux préparée aussi physiquement pour enchaîner trente-six trous dans une journée. »
Lycéenne brillante, la jeune Marseillaise a bien géré ses cours en validant toutes ses matières avec d’excellentes notes, même en Economie, celle lui ayant causé le plus de difficultés à son intégration à EKU.
La semaine prochaine, Emilie Simmons accueillera Allia, sa co-locataire américaine, à laquelle elle fera découvrir Marseille et ses environs : « Nous nous entendons très bien car elle n’est pas golfeuse et ça me permet de parler d’autre chose. »
En attendant, elle prendra le départ du premier tour de la coupe Caillol vendredi matin en espérant décrocher une aussi bonne place (2e) que l’an dernier pour démontrer les progrès effectués au cours de sa première année universitaire aux Etats-Unis.
