Alain Alberti : « Jérôme n’était pas prêt mentalement pour les PQ1 »
Pré-qualifications 1 européennes au Circolo Golf Bogogno
À peine rentré d’Italie après son échec aux PQ1 (44e à + 2), Jérôme Lando Casanova a repris l’entraînement sans son « fief » de Terre Blanche. Il a également débriefé son tournoi en compagnie de son entraîneur Alain Alberti. Ensemble, ils ont fixé les prochaines échéances : les cartes d’accès au Alps Tour en novembre, celles du Sunshine Tour en Afrique du Sud, puis enfin celles du circuit français.
« Pour décrocher une catégorie, lance Alain Alberti. Ce sont trois nouveaux concours, sans aucune porte de sortie. Chacun d’entre eux est porteur d’un projet qui tombera à l’eau en cas d’échec. »
Peu avant le départ de son élève pour Bogogno, le head pro de l’Académie David Leadbetter de Terre Blanche avait déclaré : « Jérôme va se balader aux PQ1. »
Pour lui, la principale raison de cet échec se situe dans une mauvaise gestion mentale du tournoi : « Et il ne s’en est pas rendu compte, ajoute Alain Alberti. Un grain de sable est venu dérégler la mécanique le deuxième jour et, confronté à la pression, il a perdu 50% de ses moyens. Ce n’est pas un hasard s’il a concédé deux doubles au 2e tour ou raté des putts à 4 m ou à moins d’un mètre par la suite. Il n’était pas prêt à affronter une telle épreuve sélective. La sélection pour les championnats du monde amateurs s’établit sur plusieurs compétitions. Imaginons qu’elle s’effectue sur une seule, sur quatre tours, sans possibilité de rattrapage. Ce serait très différent. » Comme, par exemple, c’est le cas pour les sélections américaines en athlétisme pour les jeux Olympiques.
Pourtant, l’an dernier, le Bastiais avait passé cette première étape avant d’être recalé aux PQ2 : « Oui, mais il y était allé pour voir. Cette fois, ce n’était pas la même chose. Il s’est planté parce qu’il n’a pas su gérer. Son niveau de jeu n’est pas en cause. Loin de là. Mais Jérôme n’a pas confiance en lui. C’est la raison pour laquelle il s’entraîne autant. Il se réfugie dans le travail pour se rassurer. Il lui faut assumer cet échec pour rebondir », conclut Alain Alberti.
Jérôme Lando Casanova dispose de quelques semaines devant lui pour bien s’y préparer.