Un stage de Terre Blanche très positif avant les premiers tournois internationaux
Comme chaque année depuis sa mise en place, le stage de Terre Blanche a lancé la nouvelle saison. Programmé au début du mois de janvier pour permettre aux « Américains » de se joindre aux pensionnaires du Pôle France messieurs, il a totalement répondu aux attentes du staff de l’équipe nationale et à celles des huit joueurs conviés à ce rassemblement.
Désormais parfaitement huilé, il permet d’optimiser au maximum le travail technique, biomécanique et physique au cours de cinq journées sans temps mort et très intenses.
« Il est parfaitement en phase avec les exigences du haut niveau, déclare Renaud Gris. Il s’est inscrit dans la continuité de celui organisé à Orlando pendant Thanksgiving. La principale différence se situe au niveau de la mixité du groupe composé de joueurs des universités américaines et des membres du Pôle France. Celle-ci donne lieu à de nombreux échanges entre eux, à des moments de partage et de confrontation. Notre principal souci a été de leur fournir un maximum d’informations dans tous les secteurs du jeu afin que les « Américains » repartent avec un contenu technique suffisant pour continuer à bosser. Ils ont également sollicité Michel Pradet pour mieux planifier leur entraînement physique et pris beaucoup de notes. Nous avons aussi discuté avec eux de leurs objectifs et de la gestion de leur saison. Tout a été passé en revue. »
Car, pour cinq des huit joueurs présents à Terre Blanche, les premiers tournois internationaux se profilent déjà à l’horizon avec le South African Stroke-Play Championship pour Romain Langasque et Grégoire Schoeb et le Jones Cup Championship pour Julien Brun, Victor Perez et Joël Stalter auquel se joindront Clément Sordet et Paul Barjon.
Une première compétition qui va offrir à Christophe Pottier et à Renaud Gris l’opportunité de les voir évoluer en situation et de jauger leur niveau.
« Une vraie relation de confiance s’est établie entre nous, indique Christophe Pottier. C’est un bonheur de travailler dans ces conditions. Les gamins forment un groupe très sympa et jouent tous très bien. Le staff est très soudé avec Jean-Jacques Rivet, Michel Pradet et le kiné. Tout le monde effectue du bon boulot. À la fin du mois, sept Boys et trois messieurs (Mathieu Decottignies-Lafon, Romain Langasque et Grégoire Schoeb) se rendront en Afrique du Sud. Aux mêmes dates, cinq autres Français disputeront le Jones Cup Championship. Quinze joueurs pris en charge par la Fédération qui met donc de gros moyens à leur disposition, sans oublier les séances d’entraînement avec Jean-Jacques Rivet et David Leadbetter. C’est énorme. Il faut bien qu’ils mesurent leur chance de disposer de telles ressources. »
En cette année de championnats d’Europe et du monde, c’est le prix à payer pour que les équipes nationales mettent toutes les chances de leur côté pour « performer ».
« Ils s’investissent à fond que ce soit techniquement ou physiquement, constate Renaud Gris. Ils maîtrisent de mieux en mieux les outils de Jean-Jacques Rivet. Ils avancent tous dans le bons sens techniquement et voient bien tout ce qu’ils peuvent en tirer comme bénéfices. Tout ça est vraiment très positif. »
On attend avec impatience les premiers résultats qui leur donneront de précieuses indications ainsi qu’à leurs entraîneurs.