Julien Marot apprécie sa nouvelle vie à l’université de North Texas
Arrivé dimanche à Paris, Julien Marot a retrouvé sa famille à Orléans après plus de quatre mois d’absence. Il passera les fêtes de fin d’année et ne regagnera les Etats-Unis qu’à la mi-janvier.
Parti en août à Denton pour intégrer l’université de North Texas, l’ancien pensionnaire du Pôle France a vécu un premier mois difficile comme tous les autres universitaires français. Levé tôt le matin pour participer à une séance de préparation physique programmée à 6h30, il enchaînait ensuite sur les cours puis les entraînements et les devoirs, le soir : « J’étais souvent largué en cours car il n’est pas facile de tout comprendre et assimiler en anglais, explique-t-il. Il a été compliqué de se mettre dans le rythme. Mais, désormais, ça se passe bien. L’ambiance au sein de l’équipe de golf est super cool. Il y a cinq étrangers et quatre Américains. Donc, je ne suis pas tout seul. J’ai retrouvé un Italien, Richard Broadhurst, que j’avais côtoyé dans les tournois internationaux en Europe et au championnat d’Europe par équipes Boys. Je m’entends très bien avec lui. » Aussi ne regrette-t-il pas son choix d’avoir rejoint l’université de North Texas.
Au cours de la « fall season », Julien a disputé quatre compétitions avec son équipe : « Je n’ai pas bien scoré, reconnaît-il. Ma meilleure place a été 34e au Graeme McDowell ShoalCreek Invitational avec un total de 221 après un premier tour sous le par (70). L’équipe s’est classée huitième. En octobre au Jim Rivers Intercollegiate, nous avons fini à la sixième place et moi 38e à 228. Depuis, je me suis beaucoup entraîné surtout au chipping. J’ai profité du temps et de la qualité des greens. Je suis aussi resté en contact avec Renaud (Gris). Je lui envoie des mails et des vidéos. Il me communique ses remarques et me donner des pistes de travail. »
Pour ne pas amputer ses vacances d’une dizaine de jours, le joueur de Marcilly a préféré renoncer à jouer le South Beach. Aujourd’hui, il s’est rendu dans son club pour taper des balles au practice : « J’essaierai aussi d’effectuer quelques parcours pour demeurer dans le rythme du jeu, ajoute-t-il. Au début du mois prochain, je descendrai à Antibes pour m’entraîner avec Bastien (Mélani) et revoir tous mes potes des Pôles. »
Avant de rentrer en France, il a passé ses examens de fin de semestre : « Je me suis bien débrouillé. Je pense avoir une bonne moyenne. Le campus est très agréable. Il y a 36000 étudiants. J’ai fait la connaissance de joueurs et joueuses des autres équipes de foot US, de tennis, de volley et de soccer. Ils sont très sympas et nous sommes souvent ensemble. »
Habitant à quarante minutes à peine de Fort Worth où résident Julien Brun et Paul Barjon, Julien Marot n’a pas pu leur rendre visite au cours du premier semestre. Mais rendez-vous est pris pour la rentrée.