Une grosse frayeur sans conséquence pour Mathieu Decottignies-Lafon
PQ1 européennes au Golfclub Schloss Ebreichsdorf (du 10 au 13 septembre 2013)
Sacré « Decott » ! Alors que certains joueurs de cette première session des PQ1 européennes ont dû avoir des difficultés à trouver le sommeil à la veille de leur premier tour et sans doute sauté de leur lit bien avant l’heure, Mathieu Decottignies-Lafon a dormi comme un bébé. Un avantage appréciable. Mais, son alarme de réveil n’ayant pas retenti, il s’est levé à 8h20, à peine cinquante cinq minutes avant son départ !
« Quand j’ai ouvert un œil et que j’ai vu qu’il était 8h20, je me suis vraiment inquiété, reconnaît-il. Mais, après je me suis dit qu’il était trop tard pour paniquer et que je devais me démerder pour être efficace. » Après un trajet de trente minutes en voiture, Mathieu est arrivé au golf : « J’ai tapé quatre fer 7, deux drives et effectué dix putts, ajoute-t-il. Et c’était parti. »
Le joueur de Bondues a exécuté une mise en jeu moyenne et sa balle a « kick » à gauche dans les arbres l’obligeant à se recentrer. Il a mis son coup de wedge à trois mètres mais pris trois putts en ratant 1,5m pour bogey.
Le Nordiste a tout de suite réagi en expédiant un énorme drive sur la piste du 11. Il a atteint le green de ce par 5 en deux grâce à un bon fer 6 et réussi son premier birdie : « Il m’a mis dedans mais j’ai galéré sur l’aller pour trouver la direction du vent car il tourbillonnait beaucoup. Il a soufflé fort car, sur certains trous, il y avait à peu près deux cannes de plus. »
Après deux bogeys (14 et 16) et deux birdies (15 et 17), il a bouclé ses neuf premiers trous en 37 (+ 1) : « Le birdie du 17 m’a bien relancé, avoue-t-il. Après un gros drive à trente mètres du drapeau, j’ai arrêté mon chip à quelques centimètres du trou. »
Sur sa lancée, il a planté un coup de wedge à un mètre au 1. Un bon chip-putt au 2 lui a permis de sauver son par, puis une sortie de bunker – putt au 3. Sur le premier par 5 du retour, une excellente sortie de bunker à quarante mètres du drapeau lui a offert une nouvelle opportunité de birdie qu’il a convertie pour passer sous le par (- 1).
Au 7, « Decott » a égaré son drive dans les arbres, mal placé : « J’ai grippé mon wedge sur le shaft et j’ai tapé de marteau en fade en m’alignant très à gauche, précise-t-il. Ma balle s’est bloquée à moins d’un mètre. »
Sur le par 5 suivant, il a envoyé un nouveau drive énorme qui lui a laissé un coup de fer 8 derrière. Il a ajouté un dernier birdie à sa carte de 69 (- 3) qui le situe à la dixième place à quatre coups du leader, l’Allemand Georg Schultes (65), auteur de cinq birdies et d’un eagle.
Jean François Decottignies
10 septembre 2013 @ 19:37
Je ne suis pas surpris il a toujours été un gros dormeur bisous mon chéri a tout a l heure