Émilie Alonso se projette déjà sur sa rentrée universitaire
Rentrée mercredi d’Arizona avec un rhinopharyngite contractée au cours de son déménagement, Émilie Alonso a, quand même, tenu à disputer le Grand Prix de Valescure : « C’était une bonne occasion de revoir toutes les personnes que j’apprécie au club, ma deuxième famille », déclare-t-elle. N’ayant pas pu disputer la Golfer’s avec ses partenaires et amies pour la première fois depuis six ans, Émilie leur avait envoyé des messages d’encouragement tous les jours : « Pour être à leur côté au moins pas la pensée », ajoute-t-elle.
Ce retour dans sa région va lui permettre aussi de fêter son vingtième anniversaire, avec un peu de retard (elle est née le 17 mai), entourée de tous les gens qu’elle aime.
En atteignant l’objectif fixé par Melissa Luellen, la coach d’Arizona State, en terminant à la cinquième place du National, Émilie Alonso et ses partenaires ont bouclé leur saison universitaire sur une très bonne note.
« Compte tenu de la concurrence, ce n’était pas évident et nous y sommes parvenues, poursuit-elle. Pour ma part, je suis très satisfaite de mon année. J’ai progressé, mûri, et gagné en régularité. Mes coups sont plus solides. J’ai obtenu de meilleurs résultats grâce à quelques tours sous le par. Mes classements ne sont pas encore terribles mais j’ai gagné ma place dans l’équipe. Trois de mes tours ont été pris en compte au Regional et au National. »
Mais, en golf et dans les équipes universitaires, rien n’est jamais vraiment acquis. À la prochaine rentrée, au mois d’août, trois nouvelles joueuses intégreront Arizona State et Émilie va devoir se battre au cours des qualifications pour conserver sa place de titulaire.
« Je me suis accordé deux jours « off » et là, je vais reprendre l’entraînement golfique et physique. Je rendrai aussi une petite visite à mon kiné car je me suis bloqué le cou. Comme d’hab. Je veux revenir plus forte encore en août. Être prête. »
Désireuse de privilégier les compétitions en stroke-play, elle réfléchit pour en programmer quelques-unes d’ici son départ : « Si je veux passer pro, il faut que je réussisse à scorer sous le par, que je me teste sous la pression et que j’engrange de la confiance. Je jouerai donc les tournois au Pays basque et peut-être le championnat d’Europe individuel. »
Du côté des études, tout se passe bien également puisqu’elle a terminé son année avec une moyenne supérieure à 3,5 sur 4. Au moins, Émilie Alonso peut-elle se consacrer pleinement à la pratique de son sport en sachant où elle veut aller.